Cameroun

PUI recrute 01 Conseiller Technique SAME à Maroua

PUI recrute 01 Conseiller Technique SAME à Maroua

 

Première Urgence Internationale (PUI) est une Organisation Non Gouvernementale de solidarité internationale, à but non lucratif, apolitique et laïque. L’ensemble de ses personnels se mobilise au quotidien pour couvrir les besoins fondamentaux des victimes civiles mises en péril, marginalisées ou exclues par les effets de catastrophes naturelles, de guerres et de situations d’effondrement économique. L’objectif est d’aider les populations déracinées dans l’urgence, tout en leur permettant de regagner rapidement autonomie et dignité. L’Association mène environ 200 projets par an, dans les domaines de la sécurité alimentaire, la santé, la nutrition, la réhabilitation d’infrastructures, l’eau et l’assainissement et la relance économique. PUI intervient en appui à près de 6 millions de personnes dans 22 pays, en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient, en Europe de l’Est, et en France.

Découvrez notre histoire et nos valeurs

Situation et besoins humanitaires:

Crise centrafricaine

Après plus de 30 années durant lesquelles la République Centrafricaine (RCA) a subi de multiples crises politico-militaires, dont la dernière en mars 2013, la Centrafrique a semblé connaitre un retour à l’ordre constitutionnel avec l’investiture du Président Touadéra en mars 2016 puis la tenue d’élections législatives. Pourtant, des regains de violence fin 2016 (liés à l’assassinat d’un commandant de l’armée à Bangui et aux affrontements dans les régions du centre à Kaga Bandoro) ont douché les espoirs d’une stabilisation sécuritaire. Fin 2017, de nouveaux épisodes de violence ont agité la RCA, notamment avec les attaques meurtrières envers les Peuls à Pombolo et Kembé. Cette instabilité combinée aux conflits armés conduit à des mouvements de population massifs vers les pays frontaliers de la RCA depuis le début de la crise en 2013. Ainsi, l’année 2017 s’est achevée sur un total d’environ 216 000 réfugiés centrafricains au Cameroun. De manière générale, la situation sécuritaire en République Centrafrique reste très volatile, occasionnant des arrivées, toujours spontanées sur les sites, dont plusieurs ont déjà atteint leur capacité maximale, tous les mois. Pourtant, il n’y a pas eu d’arrivées massives au Cameroun en 2018, même si plusieurs vagues d’arrivées spontanées ont été enregistrées notamment en début d’année 2018 et en mai 2018. On dénombrait à la fin 2018 216 617 réfugiés dans les 3 régions hôtes de la crise centrafricaine. Ces population souffrent d’un accès limité à des opportunités économiques, aux soins et ont besoin de sécurité alimentaire et de protection. Malgré les défis majeurs à relever dans un contexte marqué par l’autonomisation des réfugiés et compte tenu de la réduction de près de 45% de la ration alimentaire et la mise sur pied de  nouvelles approches liées à l’assistance (Cash transfert, Ciblage, Auto-construction, etc.), cet afflux de réfugiés pourrait contribuer à l’accentuation de la précarité des populations vivant dans les sites et villages d’accueil ainsi que des populations hôtes des régions du Nord, de l’Est et de l’Adamaoua. Ceci continue d’augmenter la pression sur l’accès aux services de base.

Crise nigériane

L’Extrême Nord du Cameroun, connaît, depuis 2015, des cycles de violences dus à la présence de groupes armés. Les exactions commises par ces groupes ont profondément impacté la région, provoquant des mouvements massifs de population. Aujourd’hui, la région continue de subir des attaques sporadiques de la part d’éléments « isolés » ou « infiltrés » assimilés au groupe armé Boko Haram entre autres. On constate un ralentissement économique dans l’ensemble de la région dû à la faible perméabilité des frontières avec le Tchad et le Nigeria, à la forte criminalité et aux mouvements de populations ayant affecté les opportunités de travail et d’équilibre alimentaire, fragilisant davantage les ménages les plus vulnérables.

On estime aujourd’hui à 101 404 le nombre d’individus réfugiés nigérians présents dans la région de l’Extrême Nord du Cameroun et à 227 581 le nombre de personnes déplacées internes (PDIs) présentes dans cette même région. L’Extrême Nord accueille 44 830 réfugiés hors camp et 54 753 réfugiés dans le camp de Minawao où PUI travaille pour assurer la coordination et le management du camp entre les acteurs humanitaires qu’y interviennent. Ces populations migrantes se retrouvent démunies et leurs moyens d’existence profondément affaiblis.  Le département du Logone et Chari est de loin le plus touché par les déplacements de populations avec 98.83% des PDI qui sont originaires de ce département (IOM, DTM 15). De plus, la région de l’Extrême Nord en général, et tout particulièrement le département du Logone et Chari, fait face depuis longtemps à des difficultés structurelles (faibles réseaux routiers, pauvreté, manque d’infrastructures, etc.) et climatiques (sécheresse, inondation, dégradations des cultures, baisse de la fertilité des sols, etc.) qui fragilisent les conditions de vie des populations dont les ressources sont déjà limitées.

Nos actions sur le terrain: 

Présente depuis avril 2008 au Cameroun, PUI s’est consacrée à la résolution des difficultés dans les secteurs de la sécurité alimentaire et de l’accès à l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement. Les actions ciblent les réfugiés centrafricains installés à l’est du pays depuis 2006 (Régions de l’Est et de l’Adamaoua) et les populations d’accueil.

Les programmes ont évolué afin d’accompagner la progressive autonomie en sécurité alimentaire de ces populations réfugiées centrafricaines, la plupart souhaitant rester définitivement au Cameroun.

Le volet WaSH progresse également vers une stratégie de responsabilisation à différents niveaux (des usagers aux responsables communaux), notamment dans un contexte de décentralisation de la gestion de l’eau de l’Etat vers les communes. Sur le volet accès à l’eau, en parallèle des constructions et réhabilitations de forages une grande part des activités est consacrée à la formation (des usagers, des comités de gestion de l’eau, des responsables locaux techniques et administratifs). Des sensibilisations sur l’hygiène et l’assainissement sont également menées.

 

L’arrivée des réfugiés en 2014 a amené PUI vers une réponse d’urgence qui s’oriente vers les points d’entrée frontaliers et les sites d’accueil (camps en retrait de la frontière), à travers des activités de gestion de camps, WaSH, Abris et SANME (Sécurité Alimentaire et Moyens d’Existence). En outre, compte tenu du fait que les réfugiés s’installent également dans de nombreux villages de la zone, PUI mène une réponse adaptée à cette configuration. PUI est aujourd’hui gestionnaire des 3 sites de réfugiés centrafricains à l’Est et dans l’Adamaoua et mène de nombreuses activités dans les villages d’accueil de la zone.

En 2015-2016, PUI a élargi son positionnement en ouvrant une base dans l’Extrême-Nord, à Maroua, en réponse à la crise nigériane pour intervenir auprès des déplacés camerounais via des activités SAME et WaSH et des réfugiés nigérians en reprenant la gestion du site de réfugiés de Minawao

En 2017, PUI a ouvert une nouvelle base à Kousseri dans le Logone-et-Chari, département de l’Extrême-Nord du Cameroun le plus affecté par la crise humanitaire en terme de nombre de populations déplacées et de sévérité des besoins, pour développer des actions en WaSH, et en SANME visant les déplacés internes et communautés hôtes vulnérables. PUI est également lead sur le Rapid Response Mecanism dans la zone pour faire face aux afflux de réfugiés fuyant les exactions de Boko Haram de part et d’autre de la frontière.

Découvrez notre réponse à la crise. 

Dans le cadre de nos actions au Cameroun, nous recherchons un(e) Conseiller(ère) Technique SAME à Maroua

PUI s’est associée en consortium avec quatre autres ONG internationales basées au Cameroun (ACF, CARE France, Croix Rouge Française et Solidarités International) sous le lead d’ACF pour mettre en oeuvre le programme « RESILIANT » avec l’appui financier de l’Union Européenne. Ce programme d’une durée de 36 mois propose une réponse intégrée à la problématique des mouvements de populations dans le Septentrion Camerounais, en coordination avec les réponses apportées par les autres programmes pour contribuer à la stabilité de la région. L’action vise à renforcer les capacités de résilience des populations déplacées, réfugiées et locales affectées par la crise dans le septentrion camerounais via la redynamisation du tissu économique et social.

Chaque partenaire du Consortium RESILIANT a la responsabilité technique d’un secteur d’intervention du Programme : SAME (PUI), WASH (Solidarités), Santé-Nutrition  (CRF), Gouvernance locale (CARE France), et Coordination/plaidoyer (ACF). Les Conseillers techniques seront partie intégrante d’une cellule de coordination du consortium, basée à Maroua à l’Extrême Nord du Cameroun.

Aussi, le Conseiller Technique SAME est placé sous la responsabilité hiérarchique de la CDM Adjointes aux Programmes et sous la responsabilité fonctionnelle du Coordinateur Terrain PUI à Maroua.

Principales activités:

Le Conseiller Technique SAME est chargé de renforcer et développer les interventions SAME du projet afin de garantir leur qualité, leur pertinence et leur harmonisation auprès de l’ensemble des membres du Consortium RESILIANT. Il est aussi impliqué dans les activités de PUI Cameroun en lien avec son secteur :

Programmes (consortium) : Il/Elle fournit un appui fonctionnel aux responsables SAME de projet du consortium dans la mise en œuvre du projet en ce qui concerne les aspects techniques. est responsable de la supervision technique des activités mises en œuvre par PUI dans le cadre du projet (supervision et validation technique et opérationnelle de la stratégie d’intervention et implémentation des activités SAME PUI). – Harmonisation des approches et des outils techniques de son secteur. Il /elle est responsable du suivi technique des activités de son domaine auprès des autres membres du consortium; de la coordination des études et enquêtes de son domaine en lien avec le Coordonnateur du Consortium.

Capitalisation: Elaboration des fiches techniques/documents de capitalisation  technique;

Ressources Humaines / Formation : Il/Elle supervise fonctionnellement le personnel technique de PUI dans les secteurs concernés par ses projets, apporte son soutien dans le recrutement de profils techniques et supervise les actions de formations techniques à partir des besoins identifiés.

Représentation / Coordination : Il/Elle assure et coordonne la représentation sectorielle du consortium et de PUI pour le domaine technique dont il/elle a la maîtrise auprès des partenaires, bailleurs et des différentes autorités de l’Etat au niveau régional, et contribue à la bonne circulation des informations sur la Il/elle entretient et développe de bonnes relations de travail ainsi qu’une bonne visibilité du consortium et de PUI auprès des autorités civiles et des autres acteurs humanitaires (agences de l’ONU, ONG), Il/elle représente le consortium et PUI dans les réunions cluster sécurité alimentaire.

Evaluation / Stratégie : Il/Elle participe à l’élaboration de la stratégie opérationnelle de PUI et propose de nouvelles interventions en fonction des besoins identifiés dans le pays d’intervention.

Reporting : Validation du volet technique des rapports à soumettre au bailleur de fonds;

Sécurité : Il/Elle contribue au respect des règles de sécurité sur la mission et transmet toutes informations d’ordre sécuritaire à son/sa responsable hiérarchique et/ou au responsable « sécurité » de la mission.

Développement de projet : il/elle est sollicité(e) sur les aspects techniques le concernant en lien avec l’écriture de nouveaux projets pour la mission et participe au développement de ces propositions.

Merci de consulter la fiche de poste ci-dessous pour tous les détails nécessaires.

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Ville Maroua
Expériences / Formation du candidat Formation: Bac+5 en Agronomie, et/ou sécurité alimentaire et Moyens d’Existence.

Expérience:Minimum 2 ans d’expérience professionnelle humanitaire.

Langues: Le français est obligatoire, l’anglais, l’arabe tchadien ou le fulfulde sont des atouts.

Aptitudes transversales:

Excellente qualité rédactionnelle

Connaissances en gestion de projets

Connaissance des procédures logistiques et administratives

Gestion d’équipe

Gestion des conflits

Experience 0 à 3 ans
Fonctions Technicien spécialisé
Secteurs d’activité Gestion crise / post-crise
Pays Afrique, Cameroun
Salaire / Indemnité Contrat à Durée Déterminée de 6 mois

Salaire Brut Mensuel: de 1 815 à 2 145 Euros selon parcours en Solidarité Internationale + majoration de 50€ par semestre d’ancienneté avec PUI.

Frais pris en charge notamment transport AR Domicile / Mission, visas, vaccins…
Assurance comprenant couverture médicale et complémentaire santé, assistance 24/24h, rapatriement et prévoyance
Hébergement en maison collective
Frais de vie (« Per diem »)

Régime de Break : 5 jours ouvrés à 3 et 9 mois de mission + prime de break
Régime de Congés Payés : 5 semaines de CP / an + billet A/R au domicile tous les 6 mois

Comment postuler Merci d’envoyer CV et Lettre de Motivation à Julien Dondenne, Chargé de Ressources Humaines Expatriées, sur recrutement@premiere-urgence.org
Date de fin de validité 31/07/2019

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