Togo

PNUD recrute 01 Expert en Finances Locales

PNUD recrute 01 Consultant(e) national(e) ou international(e) , Expert(e) en Finances Locales pour l’ élaboration d’un programme national d’appui à la décentralisation et à la mise en place des collectivités locales

 

  • Niveau d’études: Bac + 5 ou plus
  • Expérience: 10 ans ou plus
  • Expire le: 26-11-2018

PNUD

Lomé,Togo
Humanitaire (ONG, Associations, …), Projet/programme de développement
Consultant(e) national(e) ou international(e) , Expert(e) en Finances Locales pour l’ élaboration d’un programme national d’appui à la décentralisation et à la mise en place des collectivités locales
Lieu: Lomé, TOGO
Date limite de candidature: 26-Nov-18 (Minuit New York, États-Unis)
Type de contrat: Individual Contract
Niveau du poste: International Consultant
Langues requises: Français
Date de commencement: (date à laquelle le candidat sélectionné doit commencer) 03-Dec-2018
Durée du contrat initial: 50 jours
Durée prévue de la mission: 50 jours
Historique
La décentralisation qui est une mise en œuvre de la démocratie et du développement local, se présente aujourd’hui aux Etats africains comme une opportunité de transformation économique et sociale qualitative. Elle bénéficie d’un réel intérêt au Togo comme dans beaucoup de pays de la sous-région ouest africaine et du monde ainsi que de l’accompagnement des partenaires au développement.
Au Togo, elle fait partie des grandes réformes politiques et institutionnelles engagées par le Gouvernement en vue d’ancrer la démocratie locale et de réaliser un développement participatif et harmonisé à la base afin de réduire considérablement la pauvreté.
A l’étape actuelle de sa mise en œuvre, le processus connait une relance marquée par les avancées majeures suivantes :
-la mise en place et l’opérationnalisation d’un Comité technique sur la décentralisation ;
-le renforcement des capacités institutionnelles du ministère chargé de la décentralisation et des services de proximité à travers les programmes d’assistance à la décentralisation mis en œuvre par les partenaires techniques et financiers notamment le PNUD dans le cadre du projet d’appui à la réforme et à la modernisation de l’administration publique ;
-le renforcement du cadre juridique relatif à la décentralisation et aux libertés locales ainsi que la réalisation d’importantes études qui constituent un fonds documentaire indispensable à la prise de décision pour la formulation et la mise en œuvre des mécanismes inhérents au processus de décentralisation ;
-l’adoption par le gouvernement en mars 2016  de la Feuille de route de la décentralisation et des élections locales ;
-l’amélioration de l’appropriation du processus de décentralisation par tous les acteurs à travers l’atelier national  sur la décentralisation tenu en décembre 2016. L’atelier national sur la décentralisation a permis de dégager les approches et outils convergents pour une compréhension mutuelle des contraintes/exigences techniques et financières pour la réussite du processus de décentralisation au Togo. Il a conclu à l’importance et l’urgence, d’une part d’élaborer rapidement un cadre stratégique de mise en œuvre de la décentralisation et, d’autre part de mettre en place des mécanismes communs de travail pour tous les acteurs de la décentralisation en vue d’accélérer l’effectivité de la décentralisation ;
-l’engagement du gouvernement à tenir les élections locales;
-l’engagement renouvelé des partenaires techniques et financiers (PTF) présents au Togo pour accompagner la mise en œuvre de la décentralisation à travers des programmes concernant le renforcement des capacités institutionnelles, organisationnelles, en ressources humaines, en infrastructures et en équipements, ainsi que l’amélioration des finances locales, la promotion des mécanismes de financement alternatifs et de la coopération décentralisée.
Le processus de décentralisation est entré dans une phase décisive avec la création de 5 régions, 39 préfectures et 116 communes, l’adoption de la loi portant modification de la loi n° 2007-011 du 13 mars 2007 relative à la décentralisation et aux libertés locales, l’adoption du décret portant création du Conseil national de suivi de la décentralisation (CNSD) et le décret portant nomination des membres du CNSD, l’adoption des décrets relatifs au ressort territorial et chef-lieu des communes, ainsi que le décret relatif au nombre de conseillers et des adjoints au maire par commune.
Mais au-delà de l’effectivité formelle des réformes engagées, le défi majeur actuel de la décentralisation demeure le fonctionnement efficace des collectivités locales créées.
L’avènement de ces nouvelles collectivités locales intervient dans un contexte de gouvernance locale caractérisé par l’absence d’infrastructures, d’équipements et de structures de gestion décentralisée, l’insuffisance quantitative et qualitative des compétences et la méconnaissance des capacités des collectivités locales par les acteurs étatiques et non étatiques impliqués dans le processus de décentralisation.
En effet, les collectivités locales naissantes ne disposent pas de systèmes administratifs de base et de capacités pertinentes pour démarrer leurs activités statutaires, fonctionner correctement et délivrer des services publics locaux accessibles et de qualité, porteurs de développement durable.
Par conséquent, il importe d’anticiper sur la situation de démarrage de ces nouvelles entités locales ainsi que le renforcement du pilotage et de la coordination des actions de mise en œuvre de la décentralisation.
C’est dans cette perspective, qu’est prévue la mobilisation d’un consultant pour l’élaboration d’un programme national d’appui à la décentralisation et à la mise en place des collectivités locales.
Le programme national d’appui à la décentralisation et à la mise en place des collectivités locales doit prendre en compte les deux (2) composantes essentielles suivantes :
Le développement institutionnel des collectivités locales
Il s’agit de l’élaboration d’un cadre de développement institutionnel des collectivités locales qui définit les besoins prioritaires des collectivités locales dans la phase de démarrage sur une période de cinq ans, en termes d’infrastructures, d’équipements, d’organisation et d’outils de gestion administrative, d‘emplois et de compétences à mobiliser, de fonctionnement des conseils de collectivités locales, d’outils de mobilisation et de gestion des finances locales, de prise en charge du développement local/communautaire, de mutualisation et de coopération décentralisée.
Le cadre de développement institutionnel servira de référence à l’administration centrale pour déployer en amont les pré requis, les principes d’action de développement institutionnel nécessaires au lancement des nouvelles collectivités locales.
Après l’installation des exécutifs locaux à l’issue des élections locales, il servira également à chaque région, à chaque préfecture et à chaque commune, de rampe de lancement de son plan de développement institutionnel spécifique et de son plan de développement local, en fonction de ses priorités et de ses ressources locales disponibles ou à mobiliser.
A ce stade, il doit être conçu comme un dispositif multi acteurs qui permet aux différents intervenants dans le processus de la décentralisation notamment l’Etat, les collectivités locales, les partenaires techniques et financiers, les organisations de la société civile d’avoir une plus grande visibilité dans les actions prioritaires de mise en place des nouvelles entités décentralisées afin de déployer leurs efforts en conséquence.
La formation des acteurs de la décentralisation
Les élections locales à venir mettront à la tête des communes, des conseils communaux, préfectoraux et régionaux, un personnel politique local issu d’horizons les plus divers et qui sera appelé à gérer un ensemble de compétences dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’environnement, de l’assainissement, de l’état civil, du budget et à conduire des missions inhérentes à la promotion de la démocratie locale et du développement communautaire.
Le mandat de conseiller municipal, de conseil préfectoral ou régional constituera pour eux, une première expérience de la gestion des affaires locales. Dans tous les cas, ce personnel politique local aura besoin de s’approprier les nouvelles missions assignées à la décentralisation et au développement local.
Par ailleurs, le développement de la fonction publique territoriale nécessite un renforcement des capacités des personnels des services municipaux, préfectoraux et régionaux ainsi que des personnels de l’encadrement administratif et technique des services déconcentrés.
Cette nouvelle donne requiert impérativement que soit conçue une politique rigoureuse de formation définissant des modules bien adaptés, le public cible, la structure de suivi et de supervision à même de répondre à l’ampleur de la demande de formation. Le but visé par la formation de ces catégories d’acteurs de la décentralisation est l’augmentation et le renforcement de leurs capacités opérationnelles dans la gestion des affaires locales en leur permettant de jouer pleinement leurs rôles.
Dans la phase de mise en route des nouvelles collectivités locales, les besoins sont énormes et les défis multiples.
Mais le plus urgent demeure, entre autres, la détermination d’une feuille de route globale de formation de l’ensemble des acteurs, notamment les élus locaux, les cadres de l’administration centrale et des services déconcentrés du Ministère chargé des collectivités locales, et certains agents du Ministère des finances, du Ministère chargé de la Fonction publique et de tout département ministériel impliqué dans le processus de décentralisation.
Devoirs et responsabilités
L’objectif général est de réaliser une étude qui permet de doter le gouvernement d’un programme national d’appui à la décentralisation et à la mise en place des collectivités locales pour l’atteinte des ODD.
De façon spécifique, le programme national d’appui à la décentralisation et à la mise en place des collectivités locales doit définir (i) un cadre de développement institutionnel des collectivités locales et (ii) un programme de formation des acteurs de la décentralisation.
Compétences
-Faire preuve d’intégrité et agir conformément aux valeurs et à l’éthique des Nations unies
-Faire preuve de sensibilité et d’adaptabilité face aux différences entre individus (sexe, âge, etc.)
-Maîtrise des techniques participatives et autres approches de collecte et d’analyse des données
-Haute capacité d´analyse institutionnelle
-Bonnes aptitudes interpersonnelles et de travail en équipe
-Excellente communication orale et écrite en français et en anglais
-Excellent leadership et compétences managériales
-Bonne compréhension de la réalisation et de l’évaluation des programmes
-Aptitudes à concevoir et mettre en œuvre toutes les étapes de l’évaluation
-Très motivé avec une habileté à travailler avec un minimum de supervision
-Bonne maitrise des outils informatiques.
Qualifications et expériences requises
Formation :
-Diplôme de niveau BAC+5 ou Doctorat en Economie, gestion publique, finances locales ou d’un diplôme équivalent.
Expérience :
-Au moins dix (10) ans d’expérience professionnelle en matière de conception, de formulation et de pilotage des politiques publiques dans le domaine de la décentralisation et de la gouvernance locale ;
-Au moins deux références de formulation et de pilotage d’outils d’appui à la décentralisation;
-Connaissance de l’Afrique en général et du Togo en particulier serait un atout.
Langues requises :
-Une excellente maîtrise de la langue française est exigée ;
-Connaissance de l’anglais est un atout.
Le PNUD s’engage à recruter un personnel divers en termes de genre, de nationalité et de culture. Nous encourageons de même les personnes issues des minorités ethniques, des communautés autochtones ou handicapées à postuler. Toutes les candidatures seront traitées dans la plus stricte confidentialité.

POSTULER

Laisser un Commentaire

En savoir plus sur Concoursn.com

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading