Niger

PCE/LON recrute 01 Spécialiste en Violences Basées sur le genre (S/VBG)

PCE/LON recrute 01 Spécialiste en Violences Basées sur le genre (S/VBG) au sein de l’Unité de Coordination du Projet de Corridor Economique Lomé – Ougadougou Niamey

Projet de Corridor Economique Lomé – Ougadougou Niamey (PCE/LON)

Niamey, Niger

1. Le Gouvernement de la République du Niger a obtenu un crédit de la Banque Mondiale pour financer le Projet de Corridor Economique Lomé – Ougadougou Niamey (PCE/LON). Il a l’intention, à ce titre, d’utiliser une partie des sommes accordées pour financer le contrat de service de consultant (individuel) d’un (e) Spécialiste en Violences Basées sur le genre (S/VBG) au sein de l’Unité de Coordination dudit Projet.
2. Les services du Consultant (« Services ») comprennent : lire plus bas les Termes de référence.
3. Le Ministère des Transport invite les consultants admissibles à manifester leur intérêt à fournir les services décrits ci-dessus.  Les Consultants intéressées doivent fournir les informations démontrant qu’ils possèdent les qualifications requises et une expérience pertinente pour l’exécution des Services.
Les critères pour l’établissement de la liste restreinte sont : les qualifications du Consultant (Avoir un niveau de formation Diplôme de Bac+3 au moins, en sciences sociales, en droit,  études de genre/parité hommes-femmes, en gestion des projets, ou toute autre discipline similaire)
 l’expérience du consultant :– Au moins huit (8) ans d’expérience professionnelle globale ;- Au moins cinq (5) ans d’expérience dans la supervision des activités de prévention et lutte contre les VBG, EAS/HS, dans des projets, programmes ou autres structures de développement ;- Au moins cinq (5) ans d’expérience dans la conduite des campagnes de sensibilisation sur les droits des femmes, l’égalité de sexe, les VBG, les EAS/HS, et/ou la santé de la reproduction, serait un atout ;- Une excellente connaissance des principes directeurs et éthiques qui gouvernent le travail avec les survivant (e)s de VBG et des bonnes pratiques dans la mise en œuvre des activités de prévention et lutte contre les VBG ;- Une bonne expérience des méthodes de collecte et d’analyse des données sur les VBG ;- Des capacités dans l’analyse situationnelle des problématiques liées aux VBG ;- De bonnes connaissances des politiques de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque mondiale ;- Une bonne connaissance de la législation nationale nigérienne en matière de VBG, EAS/HS ;- Une excellente maîtrise du français et une bonne capacité de rédaction des rapports ;- La connaissance d’une langue additionnelle (anglais) serait un atout; et- Une bonne maîtrise des outils informatiques (traitement de textes, tableurs, Internet et Intranet, etc.)..
4. Il est porté à l’attention des consultants que les dispositions des paragraphe 3.16 et 3.17 du Règlement de Passation des Marchés de la Banque mondiale pour les Emprunteurs sollicitant le Financement de Projets d’Investissement de Juillet 2016, révisé en Novembre 2017 et en Août 2018, relatives aux règles de la Banque mondiale en matière de conflit d’intérêts sont applicables.
5. Un Consultant sera sélectionné selon la méthode de sélection du Consultant Individuel, telle que décrite dans le Règlement de Passation des Marchés de la Banque mondiale pour les Emprunteurs sollicitant le Financement de Projets d’Investissement de Juillet 2016, révisé en Novembre 2017 et en Août 2018.
7. Les Consultants intéressées peuvent obtenir des informations supplémentaires auprès de l’Unité de Coordination du PMRC sise dans l’enceinte du Ministère de l’Equipement au rond-point de l’Hôpital National de Niamey, Annexe abritant le Cabinet du Ministre de la Communication, Tél. : (+227) 20 73 54 38 aux heures suivantes : du lundi au jeudi de 8 h 00 à 17 h 00, et les vendredis de 8 h 00 à 12 h 00 (Heure locale = GMT + 1).
8. Les manifestations d’intérêt écrites doivent être expédiées par courrier électronique aux adresses suivantes : pdilpapst@yahoo.fr et attaoulah@gmail.comau plus tard le 08 octobre 2021 à 12 heures 00 minutes (Heure locale). Les manifestations d’intérêt envoyés électroniquement doivent être en fichier non modifiable (pdf) ou équivalent.
9. En cas de non-confirmation dans un délai de 24 heures ouvrables après leur envoi, de la réception des dossiers transmisélectroniquement, le Consultant doit faire un rappel d’envoi de la confirmation de la réception de son dossier aux adressesélectroniques mentionnées ci-dessus. Les Consultants, l’Unité de Coordination du PMRC et le Ministère des Transports doivent vérifier dans les dossiers de Boîte de réception et de SPAM la réception des dossiers de manifestation d’intérêt électroniques et de toute autre communication relative à la manifestation d’intérêt.
1. CONTEXTE ET JUSTIFICATIONTrente-cinq pour cent (35%) des femmes dans le monde ont été survivantes de violence physique et/ou sexuelle causées par leurs partenaires intimes ou d’autres acteurs (OMS 2013). La Banque mondiale reconnait que la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), partout au monde, est essentielle pour combler les écarts entre les hommes et les femmes, produire un impact durable sur la pauvreté et favoriser la réalisation d’une croissance économique durable qui profite à tous.Toutefois, la récente Note de Bonnes Pratiques pour Lutter Contre les Violences Sexistes dans le Cadre du Financement des Projets d’Investissement Comportant de Grands Travaux de Génie Civil (Note de Bonnes Pratiques VBG) reconnait que des opérations comportant des grands travaux de génie civil peuvent aggraver le risque de VBG, notamment les risques d’exploitation et d’abus sexuels (EAS), ainsi que de harcèlement sexuel (HS). Ces risques peuvent être exercés de différentes manières par un éventail d’auteurs liés à la mise en œuvre des opérations tant dans la sphère publique que privée de plusieurs manières, par exemple, à travers l’afflux important de travailleurs augmentant le risque de rapports sexuels transactionnels,le changement dans la dynamique de pouvoir au foyer, la redistribution des terres où les femmes sont typiquement exclues des titres fonciers, ou le manque de voies sécurisées facilitant l’accès au travail pour les femmes.La Note de Bonnes Pratiques VBG a été préparée pour aider les équipes de projet à définir une approche permettant de déterminer les risques de VBG, en particulier d’EAS ainsi que de HS, que peuvent présenter des opérations de financement de projets d’investissement (FPI) comportant des marchés de grands travaux de génie civil, et de conseiller en conséquence les emprunteurs sur la meilleure façon de gérer ces risques. La Note s’appuie sur l’expérience de la Banque mondiale et sur les bonnes pratiques en usage dans ce secteur au niveau international, y compris celles d’autres partenaires de développement.Les présents termes de référence (TDR) sont élaborés pour servir au recrutement d’un(e) Spécialiste en VBG qui sera chargé(e) d’appuyer le projet dans la prévention, atténuation et réponse à ces risques dans le cadre de sa mise en œuvre.
2. CONTEXTE DU PROJETAu Niger, le Projet Corridor Economique Lomé-Ouagadougou-Niamey s’inscrit dans le cadre du PDES, Plan de Développement Economique et Social (2017-2021), notamment l’axe 3 qui vise à l’accélération de la croissance économique à travers «des investissements dans les infrastructures et les services permettent de réduire le coût et le temps de transport particulièrement le long des principaux corridors, d’augmenter les flux du commerce inter et intra régional et de contribuer à renforcer l’intégration et la coopération économique régionale ».L’objectif de développement du projet est « d’améliorer la résilience des populations et la qualité du transport et du transit le long du corridor régional entre le Togo, le Burkina Faso et le Niger ».Le projet participera aussi aux objectifs d’intégration régionale portéspar les communautés économiques régionales que sont l’UEMOA et la CEDEAO. Ainsi, le Projet vise (i) à améliorer la compétitivité du corridor économique entre Lomé, Ouagadougou et Niamey, (ii) à harmoniser les réformes du secteur du transport et du transit et (iii) appuyer la résilience et la prévention à la vulnérabilité sécuritaire dans une zone d’influence de 20 km le long du corridor. Ce faisant ce projet sous régional est en harmonie avec les objectifs du Développement Durable qui vise à bâtir « une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation », avec comme axe de priorité «la mise en place d’une infrastructure de qualité, fiable, durable et résiliente, y compris une infrastructure régionale et transfrontière, pour favoriser le développement économique et le bien-être de l’être humain, en privilégiant un accès universel, financièrement abordable et équitable».Les Enjeux du projet au Niger sont multiples. En plus des activités d’intérêt régional, les activités d’intérêt national pour le Niger sont les suivantes : (i) le développement économique du Corridor à travers la route RN 6 Niamey-Torodi-frontière Burkina sur 120 Km, (ii) la compétitivité des services à travers ne mise en œuvre effective des reformes du secteur de transport et (iii) la modernisation du commerce international et des procédures de transit. A ce titre le projet contribuera à réduire les coûts et délais de transports pour les marchandises burkinabè et nigérienne, à augmenter le commerce transfrontalier entre les 3 pays (Togo-Burkina-Niger) et à améliorer l’économie locale et communautaire le long de la zone d’influence du corridor, en désenclavant les pôles de croissance économique et en fournissant les infrastructures communautaires.Pour atteindre cet objectif, les activités du projet ont été structurées en quatre (04) composantes à savoir (i) l’Amélioration desinfrastructures et des systèmes de transport intelligents sur le corridor Lomé-Ouagadougou-Niamey ; (ii) le Soutien à l’amélioration de la qualité des services de transport et de transit le long du Corridor ; (iii) l’Amélioration des infrastructures communautaires et des routes d’accès pour soutenir le développement économique local et la résilience dans les zones fragiles autour du corridor ; (iv) l’Appui à la mise en œuvre du projet aux niveaux régional et national.Dans la sous composante 3.2. « Mise en œuvre des instruments de sauvegarde sociale du Projet », il est prévu entre autres activités le suivi des activités de Prévention et de réponse aux risques de violences basées sur le Genre (VBG) et d’exploitation des enfants (EDE).
3. CONTEXTE NATIONAL SUR LES VBGLe Niger se classe 154ème sur 162 selon l’indice d’inégalité entre les sexes (PNUD 2019), qui mesure trois aspects importants du développement humain : la santé reproductive, l’autonomisation et la situation économique. La violence basée sur le genre (VBG) est très répandue et on estime que 43 pour cent des femmes dans tout le pays ont subi des violences physiques à un moment de leur vie, tandis que 28 pour cent ont été victimes de violences sexuelles (HCR 2010). Les conflits, la militarisation et l’insécurité dans certaines régions du pays (dont celles couvrant la zone d’intervention du projet) ont encore exacerbé les risques préexistants de VBG, et ce de manières multiples : l’effondrement des filets de sécurité sociale et des relations de protection, les défis croissants liés à l’accès aux services vitaux laissant les survivants isolés et incapables de chercher les soins appropriés, l’état de droit affaibli, l’élargissement des niveaux et de la gravité de l’inégalité entre les sexes et les différentes manifestationsde la VBG, de la Violence entre Partenaires Intimes (VPI) à l’exploitation sexuelle des femmes et des filles. En outre, l’UNICEF estime que le Niger a le taux de prévalence du mariage des enfants le plus élevé au monde, avec 77% des filles mariées avant l’âge de 18 ans (EDS 2012) et 28% avant l’âge de 15 ans. Cette situation peut être exacerbée en situation de grande insécurité, car les familles peuvent considérer le mariage de leurs jeunes filles avec des hommes plus âgés comme un moyen de les protéger et d’améliorer l’accès aux ressources naturelles et financières. Les indicateurs de substitution  sur les normes sociales semblent légitimer, tolérer et promouvoir la violence basée sur le genre, la violence conjugale étant considérée comme justifiée par 59,6% des femmes (EDS 2012), contre une moyenne régionale de 45,7%. Au Niger, il n’y a pas de lois sur la violence domestique ou des peines aggravées pour les crimes contre les conjoints ou les membres de la famille.
Suite à l’évaluation sociale du projet, les facteurs suivants, qui peuvent contribuer à créer ou exacerber les risques de VBG, y compris l’EAS et l’HS, ont été identifiés :• L’afflux de main d’œuvre, des zones humanitaires difficiles à accéder dans les régions de mise en œuvre, des activités de projet proches des voies de passage des femmes et des filles, etc.
L’évaluation sociale a aussi déterminé que ces facteurs peuvent créer les risques suivants pendant la mise en œuvre du projet:• Risques de rapports sexuels transactionnels à cause d’un afflux de main d’œuvre, le risque de violences sexuelles où les femmes et les filles doivent traverser les chantiers de travaux, le risque élevé des violences entre partenaires intimes ou violences au foyer à cause des transferts monétaires distribués aux femmes dans des contextes oùles femmes typiquement ne  touchent pas de l’argent, etc.Par la suite, il a été déterminé que le Projet Corridor Economique Lomé-Ouagadougou-Niamey devra mettre en place des  mesures afin d’atténuer les risques de VBG et se mettre en conformité dans l’ensemble aux normes et bonnes pratiques en  matière de lutte contre les VBG, y compris celles élaborées dans la Note de Bonnes Pratiques VBG.
Dans le cadre de cette mise en conformité, un dispositif devra être mis en place pour permettre, de gérer, de façon satisfaisante, la prévention et la réponse aux VBG qui seraient liées à la mise en œuvre du projet. Ce dispositif comprendra :• La mobilisation d’un(e) Spécialiste en VBG au sein des Projets et le recrutement ponctuel des consultants afin d’appuyer le (la) Spécialiste en VBG ainsi que les deux Spécialistes en mesures de sauvegardes environnementale et sociale dans la mise en œuvre des activités variées ;• Une cartographie des services de prise en charge VBG disponibles avec un paquet minimum des services prévus ou nécessaire ;• Les consultations avec les bénéficiaires féminins au niveau communautaire ;• La sensibilisation des communautés riveraines sur les questions de VBG et les potentiels risques liés au projet ainsi que sur les mesures d’atténuation des risques mises en place dans les zones d’exécution du projet ;• La signature du règlement intérieur et code de bonne conduite par toutes les personnes travaillant sur le projet ;• La mise en place d’un mécanisme de gestion des plaintes (MGP) sensible au genre/VBG qui sera envisagé par le projet, incluant un protocole de réponse ;• Une formation sur les VBG pour les ouvriers des entreprises ainsique pour les acteurs communautaires, tels que les points focaux liés
Pour le recrutement d’un (e) Spécialiste en Violences Basées sur le genre (S/VBG) au sein de l’Unité de Coordination du Projet de Corridor Economique Lomé – Ougadougou Niamey
TERMES DE REFERENCE RECRUTEMENT D’UN (E) SPECIALISTE EN VIOLENCES BASEES SUR LE GENRE (VBG) AU SEIN DE L’UNITE DE COORDINATION DU PROJET CORRIDOR ECONOMIQUE LOME-OUAGADOUGOU-NIAMEY
1. CONTEXTE ET JUSTIFICATIONTrente-cinq pour cent (35%) des femmes dans le monde ont été survivantes de violence physique et/ou sexuelle causées par leurs partenaires intimes ou d’autres acteurs (OMS 2013). La Banque mondiale reconnait que la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), partout au monde, est essentielle pour combler les écarts entre les hommes et les femmes, produire un impact durable sur la pauvreté et favoriser la réalisation d’une croissance économique durable qui profite à tous.Toutefois, la récente Note de Bonnes Pratiques pour Lutter Contre les Violences Sexistes dans le Cadre du Financement des Projets d’Investissement Comportant de Grands Travaux de Génie Civil (Note de Bonnes Pratiques VBG) reconnait que des opérations comportant des grands travaux de génie civil peuvent aggraver le risque de VBG, notamment les risques d’exploitation et d’abus sexuels (EAS), ainsi que de harcèlement sexuel (HS). Ces risques peuvent être exercés de différentes manières par un éventail d’auteurs liés à la mise en œuvre des opérations tant dans la sphère publique que privée de plusieurs manières, par exemple, à travers l’afflux important de travailleurs augmentant le risque de rapports sexuels transactionnels,le changement dans la dynamique de pouvoir au foyer, la redistribution des terres où les femmes sont typiquement exclues destitres fonciers, ou le manque de voies sécurisées facilitant l’accès au travail pour les femmes.
La Note de Bonnes Pratiques VBG a été préparée pour aider les équipes de projet à définir une approche permettant de déterminer les risques de VBG, en particulier d’EAS ainsi que de HS, que peuvent présenter des opérations de financement de projets d’investissement (FPI) comportant des marchés de grands travaux de génie civil, et de conseiller en conséquence les emprunteurs sur la meilleure façon de gérer ces risques. La Note s’appuie sur l’expérience de la Banque mondiale et sur les bonnes pratiques en usage dans ce secteur au niveau international, y compris celles d’autres partenaires de développement.Les présents termes de référence (TDR) sont élaborés pour servir au recrutement d’un(e) Spécialiste en VBG qui sera chargé(e) d’appuyer le projet dans la prévention, atténuation et réponse à ces risques dans le cadre de sa mise en œuvre.
2. CONTEXTE DU PROJETAu Niger, le Projet Corridor Economique Lomé-Ouagadougou-Niamey s’inscrit dans le cadre du PDES, Plan de Développement Economique et Social (2017-2021), notamment l’axe 3 qui vise à l’accélération de la croissance économique à travers «des investissements dans les infrastructures et les services permettent de réduire le coût et le temps de transport particulièrement le long des principaux corridors, d’augmenter les flux du commerce inter et intra régional et de contribuer à renforcer l’intégration et la coopération économique régionale ».L’objectif de développement du projet est « d’améliorer la résilience des populations et la qualité du transport et du transit le long du corridor régional entre le Togo, le Burkina Faso et le Niger ».Le projet participera aussi aux objectifs d’intégration régionale portés par les communautés économiques régionales que sont l’UEMOA et la CEDEAO. Ainsi, le Projet vise (i) à améliorer la compétitivité du corridor économique entre Lomé, Ouagadougou et Niamey, (ii) à harmoniser les réformes du secteur du transport et du transit et (iii) appuyer la résilience et la prévention à la vulnérabilité sécuritaire dans une zone d’influence de 20 km le long du corridor. Ce faisant ce projet sous régional est en harmonie avec les objectifs du Développement Durable qui vise à bâtir « une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation », avec comme axe de priorité «la mise en place d’une infrastructure de qualité, fiable, durable et résiliente, y compris une infrastructure régionale et transfrontière, pour favoriser le développement économique et le bien-être de l’être humain, en privilégiant un accès universel, financièrement abordable et équitable».
Les Enjeux du projet au Niger sont multiples. En plus des activités d’intérêt régional, les activités d’intérêt national pour le Niger  sont les suivantes : (i) le développement économique du Corridor à travers la route RN 6 Niamey-Torodi-frontière Burkina sur 120 Km, (ii) la compétitivité des services à travers ne mise en œuvre effective des reformes du secteur de transport et (iii) la modernisation du commerce international et des procédures de transit. A ce titre le projet contribuera à réduire les coûts et délais de transports pour les marchandises burkinabè et nigérienne, à augmenter le commerce transfrontalier entre les 3 pays (Togo-Burkina-Niger) et à améliorer l’économie locale et communautaire le long de la zone d’influence du corridor, en désenclavant les pôles de croissance économique et en fournissant les infrastructures communautaires.
Pour atteindre cet objectif, les activités du projet ont été structurées en quatre (04) composantes à savoir (i) l’Amélioration desinfrastructures et des systèmes de transport intelligents sur le corridor Lomé-Ouagadougou-Niamey ; (ii) le Soutien à l’amélioration de la qualité des services de transport et de transit le long du Corridor ; (iii) l’Amélioration des infrastructures communautaires et des routes d’accès pour soutenir le développement économique local et la résilience dans les zones fragiles autour du corridor ; (iv) l’Appui à la mise en œuvre du projet aux niveaux régional et national.Dans la sous composante 3.2. « Mise en œuvre des instruments de sauvegarde sociale du Projet », il est prévu entre autres activités le suivi des activités de Prévention et de réponse aux risques de violences basées sur le Genre (VBG) et d’exploitation des enfants (EDE).
3. CONTEXTE NATIONAL SUR LES VBGLe Niger se classe 154ème sur 162 selon l’indice d’inégalité entre les sexes (PNUD 2019), qui mesure trois aspects importants du développement humain : la santé reproductive, l’autonomisation et la situation économique. La violence basée sur le genre (VBG) est très répandue et on estime que 43 pour cent des femmes dans tout le pays ont subi des violences physiques à un moment de leur vie, tandis que 28 pour cent ont été victimes de violences sexuelles (HCR 2010). Les conflits, la militarisation et l’insécurité dans certaines régions du pays(dont celles couvrant la zone d’intervention du projet) ont encore  exacerbé les risques préexistants de VBG, et ce de manières multiples : l’effondrement des filets de sécurité sociale et des relations de protection, les défis croissants liés à l’accès aux services vitaux laissant les survivants isolés et incapables de chercher les soinsappropriés, l’état de droit affaibli, l’élargissement des niveaux et de la gravité de l’inégalité entre les sexes et les différentes manifestations de la VBG, de la Violence entre Partenaires Intimes (VPI) à l’exploitation sexuelle des femmes et des filles. En outre, l’UNICEF estime que le Niger a le taux de prévalence du mariage des enfants le plus élevé au monde, avec 77% des filles mariées avant l’âge de 18 ans (EDS 2012) et 28% avant l’âge de 15 ans. Cette situation peut-être exacerbée en situation de grande insécurité, car les familles  peuvent considérer le mariage de leurs jeunes filles avec des hommes plus âgés comme un moyen de les protéger et d’améliorer l’accès auxressources naturelles et financières. Les indicateurs de substitution sur les normes sociales semblent légitimer, tolérer et promouvoir la violence basée sur le genre, la violence conjugale étant considérée comme justifiée par 59,6% des femmes (EDS 2012), contre une moyenne régionale de 45,7%. Au Niger, il n’y a pas de lois sur la violence domestique ou des peines aggravées pour les crimes contre les conjoints ou les membres de la famille.
Suite à l’évaluation sociale du projet, les facteurs suivants, qui peuvent contribuer à créer ou exacerber les risques de VBG, y compris l’EAS et l’HS, ont été identifiés :• L’afflux de main d’œuvre, des zones humanitaires difficiles à accéder dans les régions de mise en œuvre, des activités de projet proches des voies de passage des femmes et des filles, etc.L’évaluation sociale a aussi déterminé que ces facteurs peuvent créer les risques suivants pendant la mise en œuvre du projet:• Risques de rapports sexuels transactionnels à cause d’un afflux de main d’œuvre, le risque de violences sexuelles où les femmes et les filles doivent traverser les chantiers de travaux, le risque élevé des violences entre partenaires intimes ou violences au foyer à cause des transferts monétaires distribués aux femmes dans des contextes où les femmes typiquement ne touchent pas de l’argent, etc.
Par la suite, il a été déterminé que le Projet Corridor Economique Lomé-Ouagadougou-Niamey devra mettre en place des mesures afin d’atténuer les risques de VBG et se mettre en conformité dans l’ensemble aux normes et bonnes pratiques en matière de lutte contre les VBG, y compris celles élaborées dans la Note de Bonnes Pratiques VBG.
Dans le cadre de cette mise en conformité, un dispositif devra être mis en place pour permettre, de gérer, de façon satisfaisante, la prévention et la réponse aux VBG qui seraient liées à la mise en œuvre du projet. Ce dispositif comprendra :• La mobilisation d’un(e) Spécialiste en VBG au sein des Projets et le recrutement ponctuel des consultants afin d’appuyer le (la) Spécialiste en VBG ainsi que les deux Spécialistes en mesures de sauvegardes environnementale et sociale dans la mise en œuvre des activités variées ;• Une cartographie des services de prise en charge VBG disponiblesavec un paquet minimum des services prévus ou nécessaire ; • Les consultations avec les bénéficiaires féminins au niveau communautaire ;• La sensibilisation des communautés riveraines sur les questions de VBG et les potentiels risques liés au projet ainsi que sur les mesures d’atténuation des risques mises en place dans les zones d’exécution du projet ;• La signature du règlement intérieur et code de bonne conduite par toutes les personnes travaillant sur le projet ;• La mise en place d’un mécanisme de gestion des plaintes (MGP) sensible au genre/VBG qui sera envisagé par le projet, incluant un protocole de réponse ;• Une formation sur les VBG pour les ouvriers des entreprises ainsi que pour les acteurs communautaires, tels que les points focaux liés aux comités locaux de gestion des plaintes, et d’autres parties prenantes ; et• La formation continue du personnel du projet sur les VBG, la réponse appropriée aux cas de VBG, et la mise en œuvre du code de bonne conduite et du MGP.
Les présents termes de référence définissent le mandat général, les tâches spécifiques ainsi que le profil du Spécialiste en VBG à recruter au sein de l’Unité de Coordination du PCE-LON.
4. OBJECTIFSL’objectif général de ce poste consiste à appuyer le projet dans la prévention, l’atténuation des risques, et la réponse aux VBG, ycompris l’EAS et le HS, liées à sa mise en œuvre.
Les objectifs spécifiques du mandat du Spécialiste en VBG sont les suivantes :a. Aider le projet à identifier les risques de VBG/EAS/HS liés à la mise en œuvre du projet et à élaborer les stratégies d’atténuation des risques à travers l’intégration des risques et des mesures d’atténuation y afférentes dans les instruments de sauvegardes environnementale et sociale pour les projets notamment l’EIES, le PGES et le PGES-C, les appels d’offre, les contrats des entreprises et les codes de conduite ;b. Appuyer le projet dans la mise en œuvre et la coordination des activités de prévention et réponse ainsi que d’atténuation des risques, en supervisant les contrats des prestataires et les prestations des consultants spécialistes en VBG, en assurant la mise en œuvre éthique et appropriée du MGP, en collaborant avec les autres membres de l’Unité de Coordination du PCE-LON, surtout les Spécialistes en sauvegardes environnementale et sociale, et en coordonnant les actions prévues avec les partenaires  des projet et les structures gouvernementales impliquées dans leur mise en œuvre  ; etc. Appuyer l’UCP dans le suivi et évaluation des activités liées à la prévention, la réponse, et l’atténuation des risques de VBG, en assurant le suivi éthique des indicateurs divers liés aux activités de prévention et réponse et au fonctionnement du MGP, en faisant l’analyse des différentes activités par rapport aux écarts dans la performance et aux ajustements à faire, et en contribuant auxrapports périodiques et au plan d’action des deux projets. d. Assurer la coordination et l’harmonisation de l’approche concernant la prévention et la réponse aux VBG/EAS/HS sur le projet. Ceci pourra se matérialiser à travers des réunions régulières, c’est-à-dire sur une base mensuelle pendant les six premiers mois du PCE-LON, puis de manière trimestrielle. Ces réunions permettront de faire le suivi sur la planification et la mise en œuvre des activités. De plus, des échanges sur les pratiques prometteuses et leçons apprises dans la mise en place et l’application des protocoles.
5. MANDAT ET TACHES DU (DE LA) SPECIALISTE EN VBGSous l’autorité du Coordonnateur de l’UCP, le Spécialiste en VBG veillera à la prise en compte des questions relatives aux risques de VBG dans la mise en œuvre de toutes les activités du PCE-LON. Les tâches spécifiques du Spécialiste en VBG au sein de l’UCP se résument comme suit :
a. Identification des risques de VBG/EAS/HS et la conception des stratégies d’atténuation des risques pour le projet :• Contribuer à l’élaboration des éléments VBG relatifs aux termes de référence pour la préparation des documents de  sauvegardes environnementale et sociale restants et assurer l’intégration et la mise en œuvre des mesures d’atténuation des risques de VBG/EAS/HS telles que prévues par ces documents.• Veiller à ce que l’évaluation des risques de VBG dans l’évaluation sociale réalisée pendant la phase préparatoire du projet soitactualisée tout au long de la mise en œuvre du projet et dans le développement ou l’adaptation du Plan d’Action VBG ; et• Contribuer au suivi et à la validation des éléments VBG des documents de sauvegardes environnementale et sociale préparés dans le cadre du PCE-LON, tels que cités ci-haut.
b. Mise en œuvre et coordination des activités de prévention et réponse ainsi que d’atténuation des risques :
 Supervision des contrats des prestataires :• Contribuer à l’intégration des clauses spécifiques aux VBG dans les Dossiers d’Appels d’Offres (DAO) et/ou les Dossiers de Demande de Cotation (DC), ainsi que dans les contrats des entreprises, dans les termes de référence et dans les codes de conduite des prestataires (entreprises, missions de contrôle, etc.) ; et• Contribuer à l’évaluation des dossiers de cotation des prestataires afin de veiller à ce que l’efficacité du plan d’atténuation des risques de VBG du contractant soit prise en compte.
 Supervision des consultants ou ONG spécialistes en matière de VBG :• Contribuer à l’élaboration des termes de référence pour le recrutement des consultants ou ONG spécialistes en matière de VBGqui peuvent être engagés pour appuyer la mise en œuvre des activités de prévention et réponse aux VBG, y compris les mesures d’atténuation des risques, à l’attention des communautés affectées par le projet et du personnel du PCE-LON et des divers chantiers des travaux ouverts dans les zones d’intervention du projet ;• Superviser l’ensemble des prestations de ces consultantsspécialistes, ce qui pourraient comprendre l’élaboration et la validation des cartographies des services de qualité, les consultations communautaires, les formations des parties prenantes, les campagnes de sensibilisation, et le suivi de proximité des partenaires et du personnel du projet ; et• Avec l’appui des consultants spécialistes où nécessaire, assurer le développement et la mise en place d’un plan de formation sur les VBG tout au long du projet, qui comprendra, parmi d’autres, les ouvriers, les personnels des projets, ainsi que les acteurscommunautaires, et qui abordera les risques de VBG, la réponse appropriée et éthique aux cas de VBG, et la mise en œuvre du code de bonne conduite et du MGP.
 Appui à la mise en œuvre du mécanisme de gestion des plaintes (MGP) :• Assurer la coordination et la mise en œuvre du MGP en ce qui concerne les questions liées aux VBG dans le cadre du projet, ycompris un protocole de réponse aux cas de VBG, tout en assurant une approche « axée sur le/la survivant(e) » dans le projet pour faire en sorte que les personnes ayant vécu un incident de VBG reçoivent une assistance médicale, psychosociale et juridique conforme aux besoins de chacun(e), sous réserve du consentement du/de la victime et, tout en respectant son droit à la confidentialité et sécurité (ceci comprendra un suivi régulier sur le terrain pour vérifier le bon fonctionnement du MGP, les pistes d’entrée appropriées, et la qualité des services dans le circuit de référencement) ; et• Assurer le respect des principes directeurs concernant la confidentialité de la victime et ses données personnelles et la sécuritédans la collecte, le stockage, et le partage éthiques des données liées aux plaintes de VBG.
c. Coordination et collaboration :• Collaborer avec les autres Spécialistes de l’UCP, notamment les deux Spécialistes en mesures de sauvegardes environnementale et sociale, dans le cadre de leurs activités ;• Participer aux réunions périodiques de coordination du projet et, si nécessaire sur les chantiers, afin de récolter les retours desentreprises et des prestataires sur la mise en œuvre du MGP, pour pouvoir adapter le mécanisme en se servant des leçons apprises ; et• Informer et faire participer, le cas échéant, les structuresgouvernementales au niveau des zones d’intervention sur les activités et mesures d’atténuation des risques de VBG menées dans le cadre du PCE-LON.
d. Suivi et évaluation :
 Suivi des activités et indicateurs divers :• Mettre en place le plan de suivi et évaluation des activités relatives à la prévention et la gestion des cas de VBG, en coordination et avec l’appui du spécialiste en suivi et évaluation de la Banque mondiale, assorti des indicateurs de résultats et leurs valeurs cibles, ce qui permettra au Spécialiste en VBG de récolter systématiquement et de façon conforme aux principes directeurs et aux bonnes pratiques, les retours de la communauté sur le fonctionnement du MGP (y comprisle code de bonne conduite du projet) et les autres services d’assistance aux survivant(e)s ;• Appuyer le suivi des indicateurs relatifs au fonctionnement du MGP, notamment concernant le rapportage et le suivi des plaintes de VBG liées aux projets (ceci doit être fait tout en respectant le protocole de réponse aux cas de VBG et les principes directeurs de gestion des cas de VBG) ;• Sur base des informations récoltées directement et fournies par les consultants en supervision, tenir à jour et communiquer de manière périodique un outil de suivi (e.g., tableau) résumant les informations relatives aux contrats des prestataires ou consultants relatifs aux VBG, les codes de bonne conduite mis en vigueur, et les dates de formation des ouvriers des entreprises et aussi des personnels des deux projets ; et• Documenter les bonnes pratiques ou histoires de succès vécues suite à la mise en œuvre des mesures d’atténuation des risques de VBG tout en respectant la confidentialité des survivantes.
 Analyse des données et activités• Évaluer les activités du projet pour apprécier l’adéquation avec les exigences nationales et celles de la Banque mondiale en matière de prévention et gestion des cas de VBG ;• Analyser et expliquer les écarts entre les réalisations et les prévisions et formuler toute recommandation appropriée pouraméliorer les performances en matière de prévention et gestion des cas de VBG ; et• Proposer des ajustements au programme d’activités de prévention et gestion des cas de VBG et les mesures appropriées pour assurer leur bonne exécution.
 Rapportage :• Rédiger les rapports périodiques (mensuels, trimestriels et annuels) contenant l’évolution de la mise en œuvre des mesures d’atténuation des risques de VBG du projet et des prestations des entreprises et des consultants d’appui ; et• Contribuer à la préparation des plans d’action annuels, ainsi qu’à la rédaction des rapports périodiques des deux  projets(mensuels, trimestriels et annuels) et veiller à la prise en compte adéquate des aspects VBG dans lesdits rapports.
6. RAPPORTSLe (la) Spécialiste en VBG établira ses rapports d’activités mensuels, trimestriels et annuels comme convenu de manière à ce quel’intégration successive de tous ces rapports permette l’élaboration des rapports d’avancement mensuels, trimestriels et annuels des activités des deux projets sur les aspects de sauvegarde environnementale et sociale. Ces rapports feront le point sur lesréalisations du mois, du trimestre ou de l’année et présenteront lesprincipales questions soulevées et les solutions apportées en  même temps que les forces et faiblesses des actions menées. Ils présenteront également les prévisions pour le mois ou le trimestre suivant. Lesdits rapports seront dus au plus tard sept (7) jours, quinze (15) jours et un mois respectivement après la fin de chaque période concernée.
7. PROFIL DU/DE LA CANDIDAT(E)• Détenteur(trice) d’un Diplôme de Bac+3 au moins, en sciences sociales, en droit, études de genre/parité hommes-femmes, en gestion des projets, ou toute autre discipline similaire ;• Au moins huit (8) ans d’expérience professionnelle globale ;• Au moins cinq (5) ans d’expérience dans la supervision des activités de prévention et lutte contre les VBG, EAS/HS, dans des projets, programmes ou autres structures de développement ;• Au moins cinq (5) ans d’expérience dans la conduite descampagnes de sensibilisation sur les droits des femmes, l’égalité de sexe, les VBG, les EAS/HS, et/ou la santé de la reproduction, serait un atout ;• Une excellente connaissance des principes directeurs et éthiques qui gouvernent le travail avec les survivant (e)s de VBG et des bonnes pratiques dans la mise en œuvre des activités de prévention et lutte contre les VBG ;• Une bonne expérience des méthodes de collecte et d’analyse des données sur les VBG ;• Des capacités dans l’analyse situationnelle des problématiques liées aux VBG ;• De bonnes connaissances des politiques de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque mondiale ;• Une bonne connaissance de la législation nationale nigérienne en matière de VBG, EAS/HS ;• Une excellente maîtrise du français et une bonne capacité de rédaction des rapports ;• La connaissance d’une langue additionnelle (anglais) serait un atout; et• Une bonne maîtrise des outils informatiques (traitement de textes, tableurs, Internet et Intranet, etc.).
Les candidatures féminines sont fortement encouragées de manière générale.
8. DURÉE ET LOCALISATION DU CONTRATLa durée du contrat du Spécialiste en VBG est d’un (1) an à compter de la date de signature du contrat. Au terme de cette période et après évaluation satisfaisante des performances de l’employé par le Coordonnateur, le contrat sera renouvelé sur la durée de mise en œuvre des projets avec l’avis de non objection du partenaire technique et financier.Période d’essai de six (6) mois après évaluation satisfaisante desperformances. Le poste est basé à Niamey avec des possibilités de mission à l’intérieur du pays.
9. NATURE DU CONTRATLe (la) candidat(e) retenu(e) aura un statut de consultant.Le Consultant sera sélectionné en accord avec les procédures définies dans le « Règlement de Passation des Marchés pour lesEmprunteurs sollicitant le Financement de Projets (FPI) » de Juillet 2016, révisé en Novembre 2017 et Août 2018.Il reste entendu que le recrutement d’un candidat fonctionnaire doit satisfaire aux dispositions de la clause 3.23 d) du « Règlement de Passation des Marchés pour les Emprunteurs sollicitant le Financement de Projets (FPI) » de Juillet 2016, révisé en Novembre 2017 et Août 2018, qui précisent que les représentants du gouvernement et les fonctionnaires du pays de l’Emprunteur peuvent être engagés pour des marchés portant sur des services de conseil, à titre individuel ou en tant que membres de l’équipe d’experts d’un bureau de consultants uniquement lorsque (i) leurs services sont d’un caractère unique et exceptionnel, ou leur participation est indispensable à l’exécution du projet; (ii) leur engagement ne créerapas de conflit  d’intérêts ; et (iii) leur engagement n’enfreint aucune loi, règlementation ou politique de l’Emprunteur.
10. COMPOSITION DU DOSSIER
Les candidats intéressés devront soumettre un dossier de candidature en langue française, aux adresses Email ci-dessous comprenant : Une lettre de motivation adressée au Secrétaire Général du Ministère des Transports ; Un curriculum vitae détaillé comportant des informations démontrant qu’il dispose des qualifications et expériences pertinentes pour la mission ; Copie (s) du ou des diplôme (s) ; des certificats/attestations de travail, attestations de formation et de tous autres documents justifiant des compétences pour la mission ; Copie d’une pièce d’identité nigérienne en cours de validité.
11. INFORMATIONS UTILESLes consultants intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires auprès de la Direction Générale des Grands Travaux du Ministère de l’Equipement ou au niveau de l’Unité de Coordination du PMRC sise dans l’enceinte du Ministère de l’Equipement au rond-point de l’Hôpital National de Niamey, Annexe abritant le Cabinet du Ministre de la Communication, Tél.: (227) 2073 54 38 aux heures suivantes: du lundi au jeudi de 8 h 00 à 17 h 00, et les vendredis de 8 h 00 à 12 h 00 (Heure locale).
Ils peuvent déposer leurs manifestations d’intérêt rédigées en français à l’adresse indiquée ci-dessus ou les expédier à : pdilpapst@yahoo.fr et attaoulah@gmail.com au plus tard le 08 octobre 2021 à 12 heures 00 minutes (Heure locale).
Le Secrétaire GénéralMinistère des Transport

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