Ingénieur agricole en appui à un projet gouvernemental (VSI)
Mission à pouvoir : au 1er novembre 2019 Date limite de candidature : 31 août 2019 Stage de préparation au départ : 14 au 18 octobre 2019 Caractérisée par son manque de diversification, l’économie béninoise repose sur un secteur primaire qui représente 32,2% du PM, et un secteur tertiaire tiré par le transport et le commerce qui contribue à 54,7% du PIB. Le secteur secondaire ne représente que 13,1% du PIB. Fortement dominé par l’informel qui représente plus de 95% des emplois, le marché du travail est marqué par de fortes disparités géographiques et de genre. Alors que 75 000 primo-demandeurs d’emplois arrivent chaque année sur le marché de l’emploi, le taux de chômage touche particulièrement les jeunes urbains. On estime que d’ici 2030, les populations scolarisables vont augmenter et vont être multipliées par 1,9 pour le secondaire et pour le supérieur. La demande sociale en formation professionnelle va donc être de plus en plus forte. Malgré de nombreux efforts, l’offre de formation reste peu adaptée. On estime un manque actuel de 70 000 places en formation professionnelle. Il existe actuellement 36 établissements publics d’ETFP (25 lycées techniques (LT) dont 10 agricoles, 6 centres de formation professionnelle, 4 centres de métiers et une école de formation médico-sociale), sous la tutelle du Ministère des Enseignements Secondaires Technique et de la Formation Professionnelle (MESTFP), représentant environ 10 000 apprenants. 263 établissements privés d’enseignement technique et de formation professionnelle sont habilités (environ 25 000 apprenants). Parallèlement, environ 3 500 jeunes sont en apprentissage formel et plus de 200 000 seraient en apprentissage non formel. L’orientation des parcours de formation doit être améliorée pour une meilleure insertion professionnelle : Moins de 10% des élèves ayant achevé le cycle d’enseignement secondaire se dirigent vers l’ETFP. Le manque d’attractivité de certaines filières, combiné à la faible valorisation des métiers, rend peu attirantes les formations pour les jeunes. Les frais d’inscription, globalement considérés comme élevés par les familles, sont également un frein à l’accès renforçant les inégalités territoriales qui s’enracinent à défaut de politique d’encadrement de l’offre privée. Dans son Programme d’action, le Gouvernement actuel du Bénin a indiqué avoir pour priorité de « revoir la politique d’orientation scolaire et universitaire de manière à diriger une proportion importante des élèves et des étudiants vers les filières techniques et professionnelles ; revisiter périodiquement le contenu des programmes scolaires et universitaires en vue de les adapter à l’évolution du monde et au besoin des entreprises ; développer les filières de formation professionnelle porteuses telles que la technologie appliquée, les Technologies de l’Information et de la Communication ». Le Projet DEFI-Pro est considéré comme prioritaire dans la mise en œuvre de ce programme d’action. Dans ce contexte et suite à une requête du MESTFP à l’AFD pour la mise en place d’un nouveau projet d’appui à l’enseignement technique et à la formation professionnelle fin 2014, une étude de faisabilité de ce programme a été réalisée début 2016 et, suite à la phase d’évaluation et d’octroi, la Convention de financement du projet DEFI-Pro CBJ 1222 a été signée le 27 février 2017. L’AFD accompagne ainsi le Gouvernement dans la promotion de l’éducation de base en agissant en faveur de l’enseignement secondaire général et de l’ETFP. Les projets de Soutien à l’Enseignement Secondaire (SEnS) et DEFI-Pro permettront de poursuivre cet appui vers un continuum de l’éducation cohérent, un passage à l’échelle au niveau national et une meilleure insertion des jeunes, et notamment des filles, avec une attention particulière portée à l’orientation des jeunes et au suivi post formation. Mis en place pour une durée de six ans avec un budget global de 23 millions d’euros, l’objectif général du projet DEFI-Pro est de contribuer au développement économique et social du Bénin par un renforcement de l’offre de l’ETFP adaptée aux besoins du marché de l’emploi, afin de contribuer à la réduction des inégalités sociales et territoriales. Cadre descriptif de la missionRésumé de la missionEn lien avec la Direction des infrastructures et des équipements (DIE), le/la volontaire fournira un appui dans la mise en place des programmes et des plans d’équipements : documents politiques et stratégiques, formation des formateurs, installation des équipements, développement de partenariats… Activités principales à menerPlacé(e) sous la responsabilité du Coordonnateur et logé(e) au sein de la DIE, le volontaire exécute les tâches suivantes :
Durée de la mission : 24 mois Lieu de mission : Direction des infrastructures et des équipements (DIE), Cotonou, Bénin Disponibilité :Participation obligatoire au stage de préparation à l’expérience de volontariat à l’international en région parisienne du 14 au 18 octobre 2019. Départ dans le pays d’accueil : 1er novembre 2019 |
|
Ville | Cotonou |
---|---|
Expériences / Formation du candidat |
Formation requiseDiplôme d’ingénieur agricole de niveau Bac + 5 minimum ou équivalent Expérience(s) professionnelle(s) et compétences recherchéesExpérience pertinente et avérée de 2 ans minimum en milieu industriel/chantier (une connaissance du secteur des énergies durables sera un plus). Seront considérés comme des atouts :
Compétences recherchées
|
Experience | 0 à 3 ans |
Fonctions | Technicien spécialisé |
Secteurs d’activité | Agriculture |
Pays | Afrique, Bénin |
Salaire / Indemnité |
|
Comment postuler | CV et lettre de motivation à envoyer à : candidatures@france-volontaires.org
Merci d’indiquer en objet de votre mail : « Mission N°4B1089. SOFRECO. Bénin ». |
Date de fin de validité | 31/08/2019 |