Recrutements au Sénégal

Le HCR recrute 01 Consultant principal en Recherche

Le HCR recrute 01 Consultant principal en Recherche

Salaire / mois
Localisation Dakar / Sénégal
Expiration 08 Avril 2019
Description de l’offre

Consultant principal en recherche (UNOPS IICA-3)

EMPLOI du Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés
Date de fermeture: 08 avril 2019

Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR)
Représentation régionale pour l’Afrique de l’Ouest

Appel à candidatures
Lieu d’affectation: Dakar, Sénégal
Section / Unité: Unité Asile & Migration, Protection
Durée: à temps plein, du 2 mai 2019 au 16 juillet 2019 (à confirmer)

Contexte général
Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) est chargé de diriger et de coordonner l’action internationale visant à protéger et assister les personnes déplacées dans le monde et à contribuer à la recherche de solutions durables à leur place. Créé en 1950, le HCR a depuis lors aidé des dizaines de millions de personnes contraintes de fuir leur foyer pour fuir la guerre ou la persécution. Aujourd’hui, plus de 16 700 personnes travaillent dans 138 pays. Le nombre de personnes déplacées dans le monde – 68,5 millions en 2017 – est au plus haut niveau depuis la création de l’Agence. Parmi eux se trouvent près de 25,4 millions de réfugiés, dont plus de la moitié ont moins de 18 ans. On estime également à 10 millions le nombre d’apatrides qui se sont vu refuser la nationalité et l’accès aux droits fondamentaux tels que l’éducation, la santé, l’emploi et la liberté de circulation. .

L’Afrique de l’Ouest est une région caractérisée par des mouvements de population complexes et en évolution rapide. La portée et la nature multidimensionnelle, complexe et souvent irrégulière des flux mixtes rendent particulièrement difficile la quantification des personnes en mouvement et l’évaluation de leurs profils, de leurs vulnérabilités et de leurs besoins en matière de protection. Bien que les données disponibles indiquent que la plupart des personnes qui se déplacent dans la région de l’Afrique de l’Ouest cherchent de meilleures opportunités économiques, les mouvements mixtes incluent également un nombre important de personnes ayant besoin de protection internationale, y compris des réfugiés et des apatrides.

Bien que les récents mouvements de réfugiés et de migrants vers l’Europe représentent une faible proportion des personnes en mouvement dans la région, ils ont beaucoup attiré l’attention au cours des dernières années. En réalité, la grande majorité des mouvements mixtes ont lieu au niveau intrarégional. Fin 2017, 87% des réfugiés enregistrés en Afrique de l’Ouest provenaient de la région de la CEDEAO.

Le principe de libre circulation des citoyens de la communauté au sein de la CEDEAO constitue la pierre angulaire du processus d’intégration sous-régionale. Cependant, dans la pratique, les populations rencontrent toujours un certain nombre d’obstacles lors de leurs déplacements, séjours et travaux en Afrique de l’Ouest. De plus, les personnes qui se déplacent dans la région ont souvent été incapables d’accéder aux services essentiels en raison d’une combinaison d’obstacles juridiques et pratiques, ainsi que du manque d’informations sur leurs droits. Incapables de trouver les opportunités ou la protection effective qu’ils recherchent dans la région, les personnes ayant besoin d’une protection internationale et les migrants peuvent être incités à se déplacer au-delà de la région.

La recherche éclairera l’élaboration de réponses visant à assurer un meilleur accès aux services essentiels pour toutes les personnes en mouvement au sein de l’espace CEDEAO, telles que la mise en place de « points de service humanitaire » en collaboration avec la FICR, la Croix-Rouge nationale et Sociétés du Croissant-Rouge, HCR et autres partenaires.

L’objectif de cette consultation est de mener des recherches sur l’accès aux services et les obstacles à l’accès aux services pour les réfugiés et les migrants à l’intérieur et au-delà de la région CEDEAO dans certains pays (Gambie, Ghana, Libéria, Nigéria et Sierra Leone).

Objet et portée de la mission
La recherche envisagée donnera au HCR, à la FICR et à leurs partenaires une compréhension détaillée du cadre juridique et de la mise en œuvre concrète de la liberté de circulation, de résidence et d’établissement dans certains pays de l’espace CEDEAO, ainsi que de l’accès aux services essentiels pour les réfugiés et les migrants. (y compris les victimes de la traite, les enfants, les apatrides et les travailleurs migrants).

La première phase du projet de recherche se concentrera sur la Guinée, le Sénégal, le Burkina Faso, le Mali et le Niger et sera entreprise séparément. Cette seconde phase concomitante de la recherche se concentrera sur 5 autres pays sélectionnés (Gambie, Ghana, Libéria, Nigéria et Sierra Leone). Les questions de recherche, la portée et les méthodes sont déterminées lors de la première phase de la recherche et le consultant travaillera sur cette base en étroite coordination avec le consultant effectuant la première phase.

Plus spécifiquement, la recherche portera sur les trois aspects suivants:

(1) Une analyse des aspects juridiques liés aux droits spécifiques des réfugiés et des migrants s’agissant de l’accès aux services de base dans les pays concernés.
L’accès aux soins de santé, en particulier aux soins d’urgence et aux soins maternels, au logement, à l’alimentation, aux articles non alimentaires essentiels et à l’éducation devrait être garanti à tous, quels que soient leur nationalité ou leur statut juridique.
Par exemple, le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC) garantit le droit à un niveau de vie suffisant, y compris une nourriture, un vêtement et un logement suffisants (art. 11) ainsi qu’un droit au meilleur état de santé physique et mentale possible (Art. 12). Plus important encore, le PIDESC garantit le droit à la non-discrimination dans la réalisation de ces droits (avec quelques exceptions pour les droits économiques), soulignant leur applicabilité égale à toutes les personnes, quelle que soit leur nationalité.
L’accès à l’information et aux conseils juridiques (par exemple, dans le cas des demandeurs d’asile, des réfugiés ou des victimes de la traite) ainsi que l’accès à la justice peuvent également être envisagés parmi les services essentiels. Les droits fondamentaux, tels que l’accès à l’éducation et au travail pour les non-nationaux, devraient également être inclus dans la recherche.
Dans ce contexte, la recherche envisagée examinera les aspects juridiques liés aux droits des réfugiés et des migrants dans les pays concernés et au niveau régional en ce qui concerne l’accès aux services de base, à l’éducation et au travail.
La recherche visera à: a) recenser les éventuelles dispositions discriminatoires ou les différences de traitement entre nationaux et non-nationaux; et (2) identifier les droits et avantages spécifiques des différentes catégories de personnes en mouvement entre les pays sur la base du droit international, régional et national, y compris en ce qui concerne les réfugiés et les demandeurs d’asile, les victimes de la traite et les enfants.

(2) Un aperçu complet des obstacles (juridiques, pratiques, informels, sociaux ou culturels) à l’accès aux services de base des réfugiés et des migrants dans les pays sélectionnés.
Les réfugiés et les migrants ont souvent du mal à obtenir l’assistance dont ils ont besoin, en particulier ceux considérés comme «irréguliers». Dans certaines circonstances, ils ne sont pas admissibles aux services fournis par l’État qui peuvent revêtir une importance cruciale pour leur survie (tels que les soins médicaux d’urgence). Cela peut être dû aux lois qui restreignent l’accès en fonction du statut d’immigration, lorsque les services sont inabordables et que les non-nationaux ne sont pas éligibles aux subventions publiques versées aux citoyens, ou lorsque les politiques en vigueur exigent que certaines conditions soient remplies pour accéder à certains services, par exemple la fourniture d’un service national. Carte d’identité ou autre pièce d’identité à laquelle les personnes en situation irrégulière pourraient ne pas être en mesure de se conformer.
Il existe également de nombreux obstacles informels susceptibles d’empêcher les réfugiés et les migrants d’accéder aux services dont ils ont besoin. Cela peut inclure un manque d’informations sur leurs droits et avantages, ainsi que des obstacles linguistiques et financiers. Les migrants en situation irrégulière peuvent craindre de solliciter l’assistance de fournisseurs de services ou signaler des abus en raison de la possibilité d’arrestation ou d’expulsion (liés à l’existence de pare-feu).
En outre, l’accès à l’assistance est encore plus limité lorsque les acteurs humanitaires sont limités dans la fourniture de l’aide humanitaire, ce qui décourage les activités humanitaires bénéficiant aux personnes en situation irrégulière et les rend même parfois criminalisées. La recherche devrait identifier ces lois et ces politiques si elles existent.

La recherche envisagée fournira donc une vue d’ensemble des divers obstacles rencontrés par les réfugiés et les migrants pour accéder à leurs droits spécifiques et leur droit à des services essentiels, ainsi qu’une compréhension de toute différence applicable en matière de services mis à la disposition de personnes de statuts différents (par exemple, les demandeurs d’asile). demandeurs d’asile, réfugiés et migrants), sur la base de discussions avec un large éventail de parties prenantes ainsi qu’avec les populations touchées.

(3) Un ensemble de recommandations sur les moyens de surmonter les obstacles à l’accès aux services qui ont été identifiés
Sur la base de l’analyse du cadre juridique et des obstacles aux services identifiés au cours de la recherche, y compris le cadre associé de la CEDEAO, le consultant formulera une série de recommandations sur les moyens de surmonter certains des obstacles identifiés au cours de la recherche.
Les recommandations peuvent être adressées aux autorités régionales (CEDEAO) et nationales, aux organisations internationales et au Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.

Le principal résultat de cette consultation est la production d’un rapport de haute qualité (prêt à être publié) couvrant les trois aspects soulignés ci-dessus – à savoir une analyse des aspects juridiques liés à la liberté de circulation, de résidence et d’établissement dans les pays sélectionnés, à savoir: une analyse des aspects juridiques liés aux droits spécifiques des réfugiés et des migrants en matière d’accès aux services essentiels dans les pays sélectionnés; un aperçu complet des obstacles (juridiques, pratiques, informels, sociaux ou culturels) empêchant les réfugiés et les migrants d’accéder aux services essentiels dans les pays sélectionnés; un ensemble de recommandations sur les moyens de surmonter les obstacles à l’accès aux services qui ont été identifiés.
Le rapport devrait inclure des récits, des citations et des expériences de réfugiés et de migrants, ainsi que de praticiens.

Le rapport devrait également inclure:
une. liste des acronymes
b. glossaire
c. résumé des principales conclusions
ré. bibliographie

Le rapport doit être rédigé en anglais clair. Le HCR et la FICR se réservent le droit d’éditer le rapport si nécessaire. Le consultant devrait présenter les conclusions du rapport provisoire lors de deux réunions avec les parties prenantes.

Le consultant doit suivre l’approche et l’ensemble de méthodes. L’approche comprendra les phases et les ensembles d’activités suivants:
(1) un examen et une analyse documentaires approfondis des aspects juridiques liés à l’accès aux services essentiels pour les personnes voyageant dans le cadre de mouvements mixtes en Afrique de l’Ouest / en provenance de celle-ci;
(2) des entretiens / consultations avec des parties prenantes sélectionnées, en particulier (mais sans s’y limiter) le Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, l’OIM, l’IRC, le Conseil danois pour les réfugiés et des universitaires, beaucoup d’entre eux étant présents à Dakar;
(3) discussion / entretiens avec des réfugiés et des migrants sur leur expérience en matière d’accès à l’aide.

En fonction de la disponibilité des partenaires au niveau des pays, des visites sur le terrain dans les pays concernés peuvent être organisées dans le cadre de la recherche. Dans ce cas, le consultant aura la possibilité de consulter les principales parties prenantes au niveau des pays. Une liste préliminaire d’interlocuteurs sera fournie par le HCR et la FICR.

Le consultant sera basé à Dakar, au Sénégal, pour une partie du conseil. Le calendrier proposé (sous réserve de discussions avec le consultant) sera le suivant:
Semaine 1: réunion avec le HCR et la FICR, et familiarisation avec la méthodologie en coordination avec le consultant de la première phase. Présentation d’un plan de travail.
Semaine 2: Analyse du cadre juridique dans certains pays.
Semaine 3: Soumission d’un rapport de démarrage et entretiens avec les parties prenantes (Dakar)
Semaines 4 à 6: Missions dans des pays sélectionnés / Travaux sur le rapport
À la fin de la semaine 7: projet de rapport final / rapport à partager avec les autres parties prenantes pour commentaires (Dakar)
Semaine 8: Ateliers de préparation du Groupe de travail sur la migration mixte (MMWG) + cercles universitaires et autres tâches nécessaires (par exemple, harmonisation avec d’autres services de conseil) (à Dakar ou à domicile)
Semaine 9: Rapport de présentation du MMWG + cercles académiques (Dakar)
À la fin de la semaine 10: intégration des commentaires et du rapport de finalisation (à Dakar ou à domicile)
Notez que les dates des deux dernières semaines de consultation peuvent varier en fonction des dates des ateliers prévus.

Qualifications et expérience
Diplôme universitaire du niveau de la maîtrise en droit international / droits de l’homme / droit des réfugiés ou diplômes associés en sciences politiques ou sociales.
Au moins sept années d’expérience professionnelle pertinente, dont deux au moins dans un environnement international.

Compétences requises
• Excellentes compétences en rédaction / rédaction
• Grande maîtrise de l’approche fondée sur les droits de l’homme
• Excellentes compétences en recherche
• Connaissance des problèmes de protection actuels dans les situations de mouvements mixtes

Compétences souhaitées
• Connaissance des défis actuels en matière de protection dans des situations de mouvements mixtes en Afrique de l’Ouest
• Compétences pour analyser des informations statistiques.

Langues: Essentiel – Maîtrise de l’anglais. Une bonne connaissance pratique du français est un atout.

Coordonnées du recruteur pour cette offre

COMMENT S’INSCRIRE:
Veuillez envoyer un email avec le titre exact du poste dans le sujet à sendavac@unhcr.org avant le 8 avril 2019 (heure de Dakar à minuit). Joignez votre CV au format PDF à télécharger ici 
https://unhcr.org/recruit/UNHCR_Personal_History_Form.docm#_ga=2.231411352.640960132.1553684533-329035136.1507294982

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