Burundi

FAO recrute 01 Consultant international spécialiste en adaptation au changement climatique

FAO recrute 01 Consultant international spécialiste en adaptation au changement climatique

FAO

Bujumbura, Burundi
Humanitaire (ONG, Associations, …), Projet/programme de développement

Description de l’emploi – Consultant international spécialiste en adaptation au changement climatique (2102347)

Description de l’emploi CALL FOR EXPRESSIONS OF INTEREST – VACANCY ANNOUNCEMENT: 2102347 Consultant international spécialiste en adaptation au changement climatique Date de dépublication: 05/sept./2021, 16:59:00Organizational Unit: FRBDIType d’emploi: Travail temporaireType de réquisition: Consultant / PSA (titulaires d’un accord de services personnels)Grade: N/ALieu principal: Burundi-BujumburaDurée: 4 moisNuméro de poste: N/A
 La FAO s’attache à assurer la diversité – parité hommes-femmes, répartition géographique équilibrée et diversité linguistique – parmi son personnel et les consultants internationaux qu’elle emploie, afin de servir au mieux les États Membres dans toutes les regions.
Les femmes et les ressortissants d’États Membres non représentés ou sous-représentés possédant les qualifications requises sont encouragés à présenter leur candidature.Les personnes handicapées sont également encouragées à présenter leur candidature.Toutes les candidatures seront traitées dans la plus stricte confidentialité.
Cadre organisationnelLe Projet GCP/BDI/037/LDF « Réhabilitation des paysages naturels et adaptation au changement climatique dans les provinces de Bujumbura et Bujumbura Mairie à travers l’approche des Champs Ecoles des Producteurs » est financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) au Burundi. Le Projet se focalise sur le renforcement des capacités institutionnelles et techniques par l’intégration des mesures d’adaptation au changement climatique dans les politiques et stratégies nationales en rapport avec l’environnement, l’adoption de bonnes pratiques de gestion durable des agroécosystèmes du bassin du Lac Tanganyika ainsi que l’amélioration des moyens d’existence résilients au changement climatique.

L’objectif du projet est de s’attaquer aux causes profondes de la dégradation des paysages due essentiellement au changement climatique et aux utilisations non durables des terres par la réhabilitation des terres dégradées et en adaptant les systèmes intégrés d’agriculture et de ressources naturelles au changement climatique dans les provinces de Bujumbura et de Bujumbura Mairie
Le Projet intervient sur quinze (15) collines dans les communes Kabezi, Kanyosha, Mutambu et Nyabiraba de la province de Bujumbura et dans les communes de Muha, Mukaza et Ntahangwa de la Mairie de Bujumbura.
Le projet s’articule autour des cinq résultats suivants:•    Résultat 1.1: Renforcement de la capacité à mettre en œuvre les priorités d’adaptation au changement climatique de la PNCC et de la SNPACC au niveau communal, provincial et national•    Résultat 2.1: Amélioration de la résilience des agroécosystèmes et populations par une meilleure capacité de mise en œuvre de l’ACC/AIC•    Résultat 2.2: Atténuation des risques climatiques grâce aux outils d’aide à la décision et à la gestion durable des paysages•    Résultat 3.1: Déploiement par les communautés d’un ensemble diversifié de stratégies de subsistance résilientes dans les zones du projet•    Résultat 4.1: Facilitation d’une mise en œuvre du projet fondé sur la gestion axée sur les résultats et de l’application des enseignements tirés du projet aux interventions ultérieures.
La FAO et le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) reconnaissent les risques liés au climat comme l’un des facteurs affectant la pauvreté rurale et comme l’un des défis du développement durable et de la résilience. La stratégie de la FAO pour la gestion des risques climatiques met l’accent sur l’adaptation et l’atténuation dans les secteurs agricoles et plaide pour une meilleure intégration des synergies entre les deux pour assurer une gestion durable des risques. La FAO soutient ses pays membres dans ces efforts en offrant des conseils techniques, des données et des outils pour la prise de décision fondée sur des données actuelles et la mise en œuvre de mesures d’adaptation. La FAO a également intégré ces outils et approches dans des cadres plus larges tels que l’agriculture intelligente face au climat et dans la promotion de politiques et d’actions de réduction des risques de catastrophe. Le Groupe consultatif scientifique et technique du FEM exige que tous les projets en cours de développement par des entités accréditées examinent les impacts liés au climat pour une analyse complète afin de dresser un plan d’atténuation des risques.
Il est conseillé aux projets de la FAO présentant une sensibilité substantielle ou élevée aux risques climatiques de mener des évaluations approfondies des risques climatiques, ce qui peut aider à améliorer le ciblage des actions d’investissement et à garantir leur résilience et leur durabilité.
En général, les évaluations de la résilience climatique et de la vulnérabilité climatique ne sont entreprises qu’au niveau national. Ces évaluations de référence sont globales et couvrent essentiellement la plupart des aspects socio-économiques sans apporter la compréhension et les éléments nécessaires pour permettre la conception d’interventions plus détaillées au niveau des communautés agro-sylvo-zootechniques. Il n’existe aucune évaluation des ressources naturelles disponible dans le contexte du changement climatique au niveau local (seulement au niveau national grâce au projet ACCES), alors qu’une telle compréhension détaillée est nécessaire pour développer les stratégies locales d’adaptation. Il n’existe pas non plus d’évaluation de l’agro biodiversité pour orienter les efforts d’adaptation. En outre, on remarque qu’il y a une faible sensibilisation et des capacités techniques insuffisantes en matière d’adaptation au changement climatique (ACC) et de gestion intégrée des ressources naturelles(GIRN) chez le personnel des administrations publiques au niveau national, provincial et communal. Aucune formation formelle aux meilleures pratiques d’ACC n’a été entreprise. De multiples institutions ont des responsabilités en matière d’environnement, d’agriculture, d’aménagement des terres, etc., mais leur coordination est insuffisante et un mécanisme de coordination est nécessaire pour la planification d’un développement fondé sur les écosystèmes afin d’avoir un plan de développement communal qui intègre des pratiques d’ACC. L’évaluation SHARP a démontré la capacité d’adaptation relativement faible de la population ciblée. En cas d’événements climatiques tels que sécheresses, ravageurs ou inondations, seulement 3 pour cent des ménages modifient leur comportement.
Le consultant international spécialiste en adaptation au changement climatique devrait passer en revue tous ces aspects en utilisant des données et des consultations aux niveaux national et sous régional en vue de construire une évaluation  qui  aide : (i) à améliorer la robustesse des investissements de développement face aux aléas climatiques; (ii) accroître la résilience des résultats du développement; et (iii) éviter les actions d’investissement qui augmentent par inattention la vulnérabilité aux aléas climatiques ou l’exposition à moyen et long terme.
Position hiérarchiqueSous la supervision générale du Représentant de la FAO au Burundi et sous la supervision directe de l’Assistant au Représentant chargé du programme, le Consultant International Spécialiste en adaptation au changement climatique travaillera en collaboration avec les autres experts du projet et rendra compte au Coordonnateur du Projet dans lequel il intervient.

Domaine de spécialisationLe candidat devra être spécialiste en adaptation au changement climatique.

Tâches et responsabilités•    Évaluer les tendances historiques et futures et de l’occurrence géographique des dangers liés au climat et des événements extrêmes pour déterminer les changements de fréquence, d’intensité et de durée et les impacts potentiels dans les zones du projet, à la plus haute résolution possible ;•    Évaluer la vulnérabilité et les capacités d’adaptation des communautés à travers l’intégration agro-sylvo-zootechnique dans les zones du projet ;•    Collecter et synthétiser toutes les données et évaluations climatiques disponibles pour construire une compréhension plus complète des tendances et des projections climatiques spécifiques aux régions éco climatiques ciblées par le projet.•    Collecter des données des études sur les systèmes agraires, les tendances et l’utilisation des terres dans la zone du projet et préparer une évaluation des impacts du changement climatique ;•    Examiner toutes les informations disponibles et collecter des données pertinentes sur les communautés locales y compris les petits producteurs ;•    Collecter et analyser des données sur les pertes et les dommages en relation avec les aléas climatiques ;•    Passer en revue les pratiques agro-sylvo-pastorales et les travaux de recherche au Burundi concernant les pratiques d’ACC et de GIRN et identifier au moins 15 meilleures pratiques au niveau national et 10 meilleures pratiques applicables à la zone du projet ciblée, qui seront diffusées dans le cadre de l’extrant 1.1.2 et de la composante 2 ;•    Développer des modules de formation et du matériel de communication/apprentissage (ex.: fiches techniques, kits de formation multimédias, etc.) sur les meilleures pratiques d’ACC et de GIRN, en application des priorités d’ACC définies dans la politique nationale sur le changement climatique (PNCC) et la Stratégie nationale et plan d’action sur le changement climatique (SNPACC) ;•    Offrir des formations au niveau national et régional à 150 agents, et au niveau local à environ 5 à 10 membres du personnel technique et de gestion par commune à raison de 25 agents par formation ;•    Former les centres et services météorologiques régionaux et nationaux pour intégrer des informations climatiques aux activités des CEP ;•    Réaliser des formations avec les agriculteurs et éleveurs à travers les champs-écoles des producteurs ;•    Formation en modèles de simulation de croissance des cultures développées par la FAO (AquaCrop) pour évaluer les meilleures stratégies d’utilisation de l’eau ainsi que pour étudier les impacts du changement climatique sur les rendements des cultures principaux.
LES CANDIDATURES SERONT EXAMINÉES EN REGARD DES CRITÈRES SUIVANTS:
Conditions minimales à remplir•    Expérience avérée d’au moins cinq (05) ans dans la prévention des risques de catastrophe, de la gestion des risques climatiques, de l’adaptation au changement climatique ou de la gestion des ressources naturelles ;
•    Au minimum un diplôme universitaire en sciences de l’environnement;•    Connaissance courante du français et connaissance intermédiaire de l’anglais pour les COF.REG;•    Connaissance courante du français sera suffisante pour les PSA.SBS.
Compétences de base exigées par la FAO•    Être axé sur les résultats ;
•    Avoir l’esprit d’équipe ;•    Savoir communiquer ;•    Établir des relations constructives ;•    Partage des connaissances et amélioration continue.
Aptitudes techniques/fonctionnelles•    Expérience antérieure dans la réalisation des évaluations des risques et de la vulnérabilité aux changements climatiques ;
•    Expérience antérieure avec des méthodes de consultation participatives et communautaires ;•    Expérience de la cartographie SIG et de la gestion de données géo référencées ;•    Expérience avérée dans le travail de conseil connexe ;•    Excellentes compétences en rédaction et compréhension d’autres langues comme l’anglais ;•    Bonne réflexion analytique et stratégique ;•    Capacité à travailler sous pression et à respecter les délais.•    Compréhension approfondie des risques climatiques et de catastrophe au Burundi, y compris les politiques, cadres et stratégies de gestion des risques existants.
Prière de noter que tous les candidats doivent adhérer aux valeurs de la FAO – engagement envers l’Organisation, respect de chacun, intégrité et transparence.
RENSEIGNEMENTS COMPLÉMENTAIRES• La FAO ne perçoit de frais à aucun stade du recrutement (dépôt de candidature, entretien, traitement du dossier).• Les dossiers de candidature incomplets ne seront pas examinés. Pour obtenir de l’aide, écrire à: Careers@fao.org.• Les candidatures reçues après la date de clôture de l’appel ne seront pas acceptées.• Seuls les diplômes d’aptitude linguistique délivrés par des prestataires externes reconnus par les Nations Unies et les résultats des examens officiels de la FAO (examens d’aptitude linguistique de niveaux B et C et test de recrutement linguistique) seront acceptés comme attestation du niveau de connaissance des langues indiquées dans le formulaire de candidature en ligne.• D’autres offres peuvent être consultées sur la page web Emploi à la FAO: http://www.fao.org/employment/home/fr/
COMMENT POSTULERPour présenter votre candidature, veuillez remplir le formulaire en ligne sur le site web de la FAO consacré au recrutement, Jobs at FAO. Les dossiers de candidature incomplets ne seront pas examinés. Seules les candidatures reçues par l’intermédiaire du portail de recrutement seront prises en considération.Les candidats sont encouragés à enregistrer leur candidature en prévoyant un délai largement suffisant avant la date limite.Pour obtenir de l’aide, écrire à: Careers@fao.org.
LA FAO EST UN ESPACE NON FUMEUR.
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