Centrafrique

TGH recrute 01 Chef de projet Sécurité Alimentaire

TGH recrute 01 Chef de projet Sécurité Alimentaire

TRIANGLE Génération Humanitaire

Birao,République Centrafricaine
Humanitaire (ONG, Associations, …), Projet/programme de développement

OFFRE D’EMPLOI
« Chef de projet Sécurité Alimentaire – RCA »
Information cléPays : RCA- poste basé à Birao (Vakaga) avec déplacements réguliers à Bangui
Durée : 9 mois, sous réserve de financements
Prise de poste : novembre 2020
Conditions : Contrat salarié, salaire mensuel brut de 1 900 € à 2 600 € selon expérience, per diem mensuel 580 €, prise en charge d’une couverture médicale à 100% + assurance rapatriement + prévoyance, prise en charge du logement et du transport international et local dans le cadre de la mission, repos tous les 3 mois. Plus d’informations surwww.trianglegh.org, rubrique « Recrutement ».
Possibilité de départ en famille : non.
Présentation de Triangle Génération Humanitaire »Acteur d’une solidarité durable et partagée »
Créée en 1994, TGH, association française de solidarité internationale basée à Lyon, élabore et met en oeuvre des programmes d’urgence, de réhabilitation et de développement dans les domaines de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement, du génie civil, de la sécurité alimentaire et du développement rural et l’éducation et de la protection. TGH travaille actuellement dans 10 pays d’Afrique, d’Europe, d’Asie et du Moyen-Orient.
ContexteConsidérée comme l’un des pays les plus pauvres et instables au monde, la République Centrafricaine (RCA) traverse la crise humanitaire la plus grave depuis son indépendance en 1960. Suite au coup d’Etat du 24 mars 2013, les changements successifs de régime ont contribué à une escalade des violences intercommunautaires, multipliant les violations des droits de l’homme, les déplacements massifs de population, la destruction de biens et la perte des moyens d’existence pour la population. En 2017, OCHA estimait ainsi que 2,5 millions de personnes, soit plus de la moitié de la population globale, avait besoin d’une assistance humanitaire d’urgence. En mai 2018, le bilan humanitaire demeurait préoccupant, avec environ 653 890 personnes déplacées internes et 542 380 réfugiés centrafricains dans les pays voisins (Cameroun, Congo, Tchad, RDC) selon l’UNHCR.
La crise de 2013 a provoqué l’effondrement d’infrastructures socio-économiques déjà faibles, et l’absence des services sociaux de base est quasiment totale. L’élection du nouveau président Faustin-Archange Touadéra en février 2016 dans un climat politique apaisé et la récente mise en place d’un Plan de relèvement et de consolidation de la paix ont suscité certains espoirs dans le pays. Toutefois, depuis début 2018, la situation s’est à nouveau dégradée avec la reprise des combats entre groupes armés. Faisant face à la volatilité du contexte sécuritaire, la MINUSCA (opération multidimensionnelle des Nations Unies) en de charge de la protection des civils, de la facilitation de l’aide humanitaire et du soutien au processus de transition, a vu son mandat renouvelé.
Point de départ géographique de la rébellion de la Séléka, la préfecture de la Vakaga est la première région à avoir subi les conséquences de la crise qui affecte la République Centrafricaine (RCA) depuis fin 2012 mais la situation sécuritaire s’y était améliorée. Ainsi, au premier trimestre 2018, la Vakaga était l’une de préfectures les moins touchée par les incidents sécuritaires en RCA selon INSO. Toutefois, loin de Bangui, centre économique de la RCA, cette préfecture est à la fois sous-développée, sous-peuplée et très difficile d’accès. Cet isolement géographique se traduit par un isolement social, politique et économique. La Vakaga est par ailleurs quasiment dépourvue de services publics et d’infrastructures modernes ce qui accroit son isolement. La fermeture de la frontière tchadienne ordonnée par le président tchadien Idriss Déby en mai 2014 a eu des retombées économiques importantes, puisque les approvisionnements des marchés de la préfecture ainsi que l’écoulement de la production se faisaient majoritairement au Tchad. Par conséquent, la vulnérabilité des ménages de la région a augmenté. Le cadre intégré de la classification de la sécurité alimentaire de la RCA datant d’avril 2018 classait ainsi la Vakaga en phase 4, soit la phase urgence avec un niveau d’insécurité alimentaire aigüe.
En septembre 2019, des affrontements entre groupes armés ont eu lieu à Birao menant à environ 15 000 déplacés internes. Ces derniers ont rejoint des sites de regroupement autour de la ville. Les besoins, particulièrement en eau, hygiène et assainissement ainsi qu’en aide alimentaire, sont très importants. Les ONG et UN sont sortis du confinement le lendemain des combats et l’action humanitaire a repris ses activités malgré le fort risque de reprise des combats.Fin décembre 2020, les élections présidentielles sont prévues et pourront impacter la situation sécuritaire du pays. Les mesures nécessaires seront donc prises par TGH en conséquence.
Faisant face à la volatilité du contexte sécuritaire, la MINUSCA, opération multidimensionnelle des Nations Unies est notamment en de charge de la protection des civils, de la facilitation de l’aide humanitaire et du soutien au processus de transition.
TGH, depuis 2007, a mené plusieurs types de projets dans les domaines de la sécurité alimentaire et travaille actuellement dans la province afin d’améliorer la résilience des populations via le renforcement des moyens d’existence des ménages vulnérables.
Présentation de la missionTGH a débuté son action en RCA en 2007 pour soutenir les réfugiés du Darfour, dans la préfecture de la Vakaga. Aujourd’hui, l’association intervient en Vakaga dans les secteurs de la sécurité alimentaire, de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement, ainsi que de l’éducation. TGH reste ainsi l’une des deux seules organisations présentes de manière continue dans cette région marginalisée et excentrée. Les projets qu’elle met en oeuvre dans la préfecture sont notamment financés par le fonds Békou. Après le début de la crise en Septembre 2019, plusieurs organisations humanitaires sont arrivées sur les lieux pour répondre aux besoins. TGH mène deux projets, un tourné vers la distribution alimentaire avec le PAM et l’autre tourné vers l’Eau, Hygiène et Assainissement avec UNICEF.
Parallèlement, l’association s’impose depuis 2011 comme l’un des acteurs humanitaires majeurs de la préfecture de la Ouaka, où elle mène différents projets dans les secteurs de la sécurité alimentaire et du développement rural, de l’eau, de l’hygiène et l’assainissement (EHA) et de l’éducation. Surtout, elle assure aujourd’hui une assistance d’urgence aux populations déplacées et aux communautés hôtes, dans la ville de Bambari, dans l’ensemble des camps de déplacés autour de Bambari ainsi que dans la ville de Ngakobo. Les projets que TGH met actuellement en oeuvre sont appuyés par des partenaires financiers tels que ECHO, UNICEF, le Fonds Humanitaire, le Comité Interministériel de l’Aide Alimentaire, ou encore le CDCS.
A Bangui, où le phénomène des enfants des rues (EDR) connait une progression alarmante, les services de l’antenne mobile mis en place depuis 2014 par TGH garantissent aux enfants un accès à des services socio-éducatifs et médicaux de base, et participent au processus de réunification familiale et de placement en famille d’accueil. Dans le cadre d’un projet multi-pays financé en partie par l’AFD, UNICEF et le CDCS, TGH travaille actuellement en lien avec les acteurs institutionnels de la protection de l’enfance sur ces thématiques de prise en charge des enfants vulnérables qui se retrouvent en situation de rue. Depuis juin 2019, TGH envisage également d’intervenir auprès des mineurs incarcérés dans l’optique d’améliorer durablement leurs conditions de détention et de les accompagner dans leur processus de réinsertion.
La mission globalement est financée à hauteur de 3,5 millions d’euros par différents bailleurs de fonds, dont les principaux sont ECHO, le Centre de Crise et de soutien du MAE, le CHF, EuropeAid, l’AFD, UNICEF, et le CIAA.L’équipe actuelle est composée d’une quinzaine de personnels expatriés et d’environ 110 personnels nationaux, répartis sur les différentes bases opérationnelles (Bangui, Bambari et Birao). L’équipe de Birao est constituée à ce jour de 4 expatriés et d’environ 10 personnels nationaux.
PosteLe/la Chef(fe) de projet Sécurité alimentaire travaille sur le projet financé par le fonds Bêkou visant à renforcer la résilience rurale et appuyer le relèvement des producteurs et des filières agropastorales porteuses par le renforcement des capacités locales et la création d’emplois dans l’ensemble des préfectures du Nord de la RCA. Il est mis en oeuvre par un consortium d’ONG internationales dont TGH fait partie. TGH intervient particulièrement dans la préfecture de la Vakaga. Ce projet se terminera fin février 2021. Une extension des activités est actuellement en discussion.
Le/la Chef(fe) de projet Sécurité alimentaire travaille sous la responsabilité directe du Coordinateur Terrain Vakaga et en lien étroit avec le référent technique au siège. Il/elle assume les responsabilités suivantes :
Gestion de projetSuperviser la définition, mise en oeuvre et évaluation des activités des différents projets ;Mettre à jour les outils de suivi et de planification programmatiques permettant de mesurer l’avancement et l’impact des projets en relation avec la coordination et le MEAL officer;Se coordonner avec les ONG, institutions et partenaires oeuvrant dans la zone d’intervention.
Gestion des équipesPlanifier, encadrer et superviser le travail de l’équipe ;Renforcer les capacités techniques de chaque membre de l’équipe selon les besoins évalués ;Organiser les éventuels processus de recrutement et participer aux recrutements ;S’assurer du respect des règles de sécurité par les équipes.
Gestion logistique et administrativePlanifier les achats et réaliser les demandes d’achats en lien avec l’équipe logistique et administrative, conformément au budget, procédures internes et bailleurs ;Assurer le suivi du budget du projet et mettre à jour mensuellement le prévisionnel des dépenses programmatiques.
Appui opérationnel et veille techniqueVeille sur la situation de sécurité alimentaire dans la zone d’intervention ;Suivi technique des pratiques agricoles locales et réflexion quant à leurs possibles améliorations ;En partenariat avec le reste de l’équipe, développer et dynamiser les actions de TGH dans les zones d’intervention.
ReportingRédiger les différents rapports d’activité (note mensuelle, rapports intermédiaires, rapport final etc.)Représentation et coordination externeEntretenir et développer de bonnes relations de travail ainsi qu’une bonne visibilité de l’association auprès des autorités civiles et des autres acteurs humanitaires (agences de l’ONU, ONG) ;Contribuer aux échanges au sein des groupes de travail sur la sécurité alimentaire ;Représenter l’association dans les réunions de coordination inter-ONG.Point focal technique TGH au sein du consortium
Coordination interneParticiper aux réunions de coordination interne et proposer des adaptations pertinentes vis-à-vis du fonctionnement général sur le terrain ;Echanger régulièrement avec le référent technique du siège.Ces responsabilités pourront être revues en fonction des évolutions des besoins sur le terrain.
Conditions de sécurité, de travail, et de vieLe contexte sécuritaire impose le respect de règles de sécurité (couvre-feu à 18h00, suivi des mouvements, etc.). Les déplacements sur le terrain en dehors des villes principales ne sont pas possibles actuellement, mais cette procédure pourra être revue selon le contexte. TGH est un acteur humanitaire connu et apprécié dans la zone.
A Birao, compte tenu du contexte sécuritaire en 2019, les équipes de TGH logent sur la base de la MINUSCA logés dans deux tentes, l’une servant de base de vie, l’autre de bureau. Une connexion wifi est disponible sur toute la base de la MINUSCA. Cette situation est temporaire jusqu’à l’aménagement dans une nouvelle base et les expatriés de Birao peuvent revenir passer une semaine à Bangui de manière régulière. A Bangui, les expatriés disposent de chambres individuelles dans deux maisons partagées situées sur une concession où se trouve également le bureau et dans une troisième maison détachée. Une connexion wifi est disponible dans toutes les maisons et au bureau.
ProfilFormation en Agronomie, type ingénieur agronome avec une spécialisation en développement agricole ou ruralBonne connaissance du milieu humanitaire (ONG, OI, UE…)Compétences en gestion de projets de sécurité alimentaireMaîtrise des outils informatiques (dont Excel et Word)Bonnes capacités rédactionnelles en françaisCapacité et motivation pour vivre et travailler en équipeCapacité à vivre dans un contexte sécuritaire instableCapacité à gérer un projet à distancePOSTULER

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