Cameroun

PUI recrute 01 Coordinateur RRM (Rapid Response Mecanism)

PUI recrute 01 Coordinateur RRM (Rapid Response Mecanism)

 

Date d’arrivée: Octobre 2019

Durée de la mission: 3 mois 

Lieu: Maroua, Cameroun

Première Urgence Internationale (PUI) est une Organisation Non Gouvernementale de solidarité internationale, à but non lucratif, apolitique et laïque. L’ensemble de ses personnels se mobilise au quotidien pour couvrir les besoins fondamentaux des victimes civiles mises en péril, marginalisées ou exclues par les effets de catastrophes naturelles, de guerres et de situations d’effondrement économique. L’objectif est d’aider les populations déracinées dans l’urgence, tout en leur permettant de regagner rapidement autonomie et dignité. L’Association mène environ 200 projets par an, dans les domaines de la sécurité alimentaire, la santé, la nutrition, la réhabilitation d’infrastructures, l’eau et l’assainissement et la relance économique. PUI intervient en appui à près de 6 millions de personnes dans 22 pays, en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient, en Europe de l’Est, et en France.

Découvrez nos histoire et nos valeurs. 

Situation et besoins humanitaires: 

Crise centrafricaine

Plus de trois ans après le démarrage de la crise, la République Centrafricaine présente aujourd’hui des signes positifs de stabilisation et semble initier un début de sortie de crise. Cependant, malgré la signature des accords de paix à Brazzaville en 2014, l’organisation du Forum de Bangui en mai 2015 (qui a réunit les différentes parties prenantes du conflit et de la société centrafricaine) et la tenue des élections présidentielles dans un calme relatif, la situation reste extrêmement volatile. Les groupes et milices armés sont encore extrêmement présents dans le pays et continuent les exactions et pillages.

Depuis que la crise a éclaté en RCA en décembre 2012, plus de 140 000 réfugiés, majoritairement musulmans, ont traversé la frontière camerounaise au niveau des régions de l’Est et de l’Adamaoua. Après une phase de stabilisation durant le second semestre 2014 et quelques retours spontanés, le HCR estime, dans son aperçu des besoins humanitaires pour le Cameroun, que 253 000 réfugiés centrafricains sont encore présents dans le pays. Si la situation est moins dramatique pour ces populations qu’elle ne l’a été en phase d’urgence durant l’année 2014, elle reste toutefois extrêmement préoccupante avec notamment une couverture des besoins de base partiellement assurée et des conditions en termes de logement ou d’accès à l’eau et assainissement restant préoccupantes et engendrant des risques sanitaires liés à la forte concentration de la population.

En outre, cette vague de réfugiés s’est additionée au précédent afflux de réfugiés centrafricains entre 2004 et 2011, soit environ 99 000 personnes, installés dans les villages camerounais. Ces réfugiés, dits anciens réfugiés, ont été les premiers à accueillir les nouveaux réfugiés de 2014. Une partie de ceux-ci a été installée dans les sites de réfugiés mis en place dans le cadre de la réponse humanitaire coordonnée par l’UNHCR afin de désengorger les sites frontaliers et assurer une prise en charge efficace des besoins immédiats. A ce jour, 7 sites (Timangolo, Lolo, Mbile, N’Garissingo et Gado à l’Est, NGam, Borgop dans l’Adamaoua) accueillent des réfugiés dans les régions de l’Est et de l’Adamaoua, regroupant 55% des nouveaux réfugiés.

L’autre partie des réfugiés (45%) s’est installée sur les points d’entrée et dans les villages d’accueil. Néanmoins, à ce jour, l’aide humanitaire se concentre essentiellement sur les sites de réfugiés, et les besoins constatés dans les points d’entrée et dans les villages hôtes restent nombreux, urgents et non couverts. L’installation des nouveaux réfugiés a considérablement accru la pression sur les ressources existantes, et plus particulièrement sur les infrastructures d’approvisionnement en eau, les ressources en bois, les infrastructures publiques (écoles, centres de santé…), ce qui a augmenté le risque de tensions entre les communautés hôte et réfugiée.

Au-delà de la situation des réfugiés, la situation structurelle des équipements de base et des pratiques, notamment en terme d’hygiène et d’assainissement, dans les régions de l’Est et de l’Adamaoua est historiquement mauvaise. La pression  supplémentaire des réfugiés dans la zone aggrave encore un peu plus cette situation et a aussi exacerbé les besoins pour les populations locales. L’UNHCR estime ainsi que pour l’Est et l’Adamaoua, ce serait au total (population hôte et réfugiés centrafricains) plus de 740 000 personnes qui seraient en besoin d’une assistance humanitaire (Aperçu des Besoins Humanitaires 2016, Décembre 2015).

Crise nigériane

Depuis 2013, les attaques et exactions du groupe islamiste Boko Haram au Nigéria, en particulier dans l’Etat du Borno, ont forcé plus de 70 000 Nigérians à fuir vers le Cameroun. Suite à la déclaration de guerre par Paul Biya, Président de la République du Cameroun, à Boko Haram, les incursions de ce groupe islamiste en territoire camerounais s’intensifient dès mai 2014 et le développement d’actes terroristes sur le territoire camerounais à partir de 2015 dans la zone frontalière avec le Nigéria ont provoqué d’importants mouvements de population camerounaise en particulier dans les départements du Mayo-Sava, Mayo-Tsanaga, et Logone-et-Chari. En janvier 2017, on compte plus de 190 000 personnes déplacées internes dans la Région de l’Extrême-Nord et de nouveaux déplacements et entrées continuent d’être enregistrés. Ces mouvements de la population posent un sérieux problème d’accès aux ressources et aux besoins de première nécessité. La région de l’Extrême-Nord est en outre touchée par une crise alimentaire, nutritionnelle et sanitaire structurelle.

Nos actions sur le terrain: 

Présente depuis avril 2008 au Cameroun, PUI s’est consacrée à la résolution des difficultés dans les secteurs de la sécurité alimentaire et de l’accès à l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement. Les actions ciblent les réfugiés centrafricains installés à l’est du pays depuis 2006 (Régions de l’Est et de l’Adamaoua) et les populations d’accueil.

Les programmes ont évolué afin d’accompagner la progressive autonomie en sécurité alimentaire de ces populations réfugiées centrafricaines, la plupart souhaitant rester définitivement au Cameroun.

Le volet WaSH progresse également vers une stratégie de responsabilisation à différents niveaux (des usagers aux responsables communaux), notamment dans un contexte de décentralisation de la gestion de l’eau de l’Etat vers les communes. Sur le volet accès à l’eau, en parallèle des constructions et réhabilitations de forages une grande part des activités est consacrée à la formation (des usagers, des comités de gestion de l’eau, des responsables locaux techniques et administratifs). Des sensibilisations sur l’hygiène et l’assainissement sont également menées.

L’arrivée de nouveaux réfugiés en 2014 amène PUI vers une réponse d’urgence qui s’oriente vers les points d’entrée frontaliers et les sites d’accueil (camps en retrait de la frontière), à travers des activités de gestion de camps, WaSH, Abris et Moyens d’Existence. En outre, compte tenu du fait que les réfugiés s’installent également dans de nombreux villages de la zone, PUI mène une réponse adaptée à cette configuration. PUI est aujourd’hui gestionnaire des 7 sites de réfugiés centrafricains à l’Est et dans l’Adamaoua et mène de nombreuses activités dans les villages d’accueil de la zone.

En 2015-2016, PUI a élargi son positionnement en ouvrant une base dans l’Extrême-Nord, à Maroua, en réponse à la crise nigériane pour intervenir auprès des déplacés camerounais via des activités SAME et WaSH et des réfugiés nigérians en reprenant la gestion du site de réfugiés de Minawao et une partie des activités WaSH sur le site. L’organisation a également étendu ses activités WaSH auprès des communes accueillant des réfugiés centrafricains dans la région du Nord.

En 2017, PUI ouvre une nouvelle base à Kousseri dans le Logone-et-Chari, département de l’Extrême-Nord du Cameroun le plus affecté par la crise humanitaire en terme de nombre de populations déplacées et de sévérité des besoins, pour développer des actions en WaSH, en SANME et transferts de cash inconditionnels visant les déplacés internes et communautés hôtes vulnérables.

Découvrez notre réponse à la crise.  

Dans le cadre de nos actions au Cameroun, nous recherchons un(e) Coordinateur/trice RRM (Rapid Response Mecanism).

Responsabilités: 

Le/la Coordinateur/trice RRM assure la coordination de la mise en œuvre et du suivi du programme de Mécanisme de Réponse Rapide pilote à l’Extreme-Nord du Cameroun en lien avec les différents membres du consortium et les autres acteurs. Il/elle met en place les cadres d’échanges et de partage et veille à la communication constante et efficiente entre les différents membres du consortium. Il/Elle est le/la garant/e de la bonne exécution et de la qualité de l’activité mise en œuvre, et le cas échéant, propose des ajustements ou des développements pour en garantir la qualité. Il/elle assure la représentation du consortium auprès des autorités, des acteurs humanitaires et des bailleurs et est en charge de la communication autour de l’action.

Il/Elle sera basé à Maroua (département du Diamaré) mais effectuera régulièrement des déplacements à Kousseri (département du Logone-et-Chari).

Il s’agit d’un projet en consortium avec ACF (dont PUI à le lead) qui touche à sa fin avec une probabilité de reconduction.

Activités Principales: 

  • Programmes: Il/Elle s’assure de la bonne mise en œuvre et du suivi du programme RRM sous sa responsabilité.
  • Représentation: Il/Elle représente l’association auprès des partenaires, autorités et acteurs locaux impliqués dans la mise en œuvre du programme RRM.
  • Logistique et administration : Il/Elle assure le suivi logistique et administratif des activités transversales du projet
  • Sécurité : Il/Elle contribue au respect des règles de sécurité et à l’analyse sécuritaire sur les zones du RRM
  • Stratégie : Il/Elle contribue à la définition de la stratégie et à l’élaboration de nouvelles interventions sur la base de besoins identifiés

Merci de consulter la fiche de poste ci-dessous pour tous les détails.

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Ville Maroua
Expériences / Formation du candidat Formation: BAC+5 (e.g. Master 2) dans le domaine de l’humanitaire, en gestion de projets, … ou une combinaison équivalente d’expériences.

Expériences: Au moins 3 ans d’expérience sur un poste similaire.

Langues:L’anglais est obligatoire, le Peulh et le Français sont des atouts.

Aptitudes transversales:

  • Très bonne qualité rédactionnelle
  • Aptitudes de communication
  • Connaisances en gestion de projets
  • Connaissances procédures bailleurs institutionnels (ECHO, agences UN…)

Mobilité: Poste basé à Maroua avec déplacements fréquents à Kousseri

Experience 3 à 5 ans
Fonctions Gestion de projets/programmes
Secteurs d’activité Gestion crise / post-crise
Pays Afrique, Cameroun
Salaire / Indemnité Contrat à Durée Déterminée: 3 mois

Date d’arrivée souhaitée: Octobre 2019

Salaire brut mensuel : de 2 200 à 2 530 Euros selon parcours en Solidarité Internationale + majoration de 50€ par semestre d’ancienneté avec PUI

Frais pris en charge notamment transport AR Domicile / Mission, visas, vaccins…

Assurance comprenant couverture médicale et complémentaire santé, assistance 24/24h, rapatriement et prévoyance

Hébergement  en maison collective

Frais de vie (« Per diem »)

Régime de Break: 5 jours ouvrés à 3 et 9 mois de mission + prime de break

Régime de Congés Payés: 5 semaines de CP / an + billet A/R au domicile tous les 6 mois

Régime de break : 5 jours ouvrés à 3 et 9 mois de mission + prime de break

Régime de congés payés : 5 semaines de CP/an + billet A/R au domicile tous les 6 mois

Comment postuler Pour candidater, merci de suivre ce lien et de remplir le formulaire.
Date de fin de validité 31/10/2019

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