PUI recrute 01 Chef de Mission
Première Urgence Internationale (PUI) est une Organisation Non Gouvernementale de solidarité internationale, à but non lucratif, apolitique et laïque. L’ensemble de ses personnels se mobilise au quotidien pour couvrir les besoins fondamentaux des victimes civiles mises en péril, marginalisées ou exclues par les effets de catastrophes naturelles, de guerres et de situations d’effondrement économique. L’objectif est d’aider les populations déracinées dans l’urgence, tout en leur permettant de regagner rapidement autonomie et dignité. L’Association mène environ 200 projets par an, dans les domaines de la sécurité alimentaire, la santé, la nutrition, la réhabilitation d’infrastructures, l’eau et l’assainissement et la relance économique. PUI intervient en appui à près de 7 millions de personnes dans 21 pays, en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient, en Europe de l’Est, et en France. Découvrez notre histoire et nos valeurs Situation et besoins humanitaires : La République Centrafricaine fait partie des pays les plus pauvres du monde. Selon le rapport sur le développement humain en Afrique 2016 du PNUD, la RCA occupe le rang de 187ème/188 dans le monde. Depuis mars 2013 et la prise du pouvoir par l’ex coalition de groupes armés « Séléka », la Centrafrique traverse une crise politico-militaire très importante entrainant conflit armé et exactions intercommunautaires. L’un des principaux problèmes du pays reste la présence très importante de groupes armés contrôlant ou évoluant sur certaines parties du territoire. Malgré la présence de forces internationales (MINSUCA, Sangaris jusqu’à la fin de l’année 2016), la sécurisation effective du territoire est loin d’être une réalité. Au plan politique, l’année 2016 a laissé entrevoir une amorce de transition avec l’arrivée au pouvoir d’un président nouvellement élu et la volonté du nouveau gouvernement de mettre fin aux combats et de proposer un plan de DDR de grande envergure. Cet espoir de sortie de crise reste cependant très fragile, au vu des difficultés dans les négociations avec les groupes armés et l’instabilité chronique qui persiste dans de nombreuses zones. Cette crise politico-sécuritaire a eu des impacts humanitaires et sécuritaires conséquents, entraînant des déplacements massifs de communautés à l’intérieur du pays ainsi que des mouvements de réfugiés dans les pays frontaliers Selon le plan de réponse humanitaire 2017-2019, la totalité de la population (4,6 millions de personnes, dont 50% sont des enfants) a été victime de l’une des crises, qui se sont succédé ces dernières années. Plus de la moitié de la population (2,4 millions de personnes) a besoin d’une aide humanitaire d’urgence. Près d’une personne sur deux (48% de la population) se trouve dans une situation d’insécurité alimentaire. Depuis octobre 2016, la crise s’est intensifiée et a créé de nouveaux besoins. Le nombre de personnes déplacées a augmenté de 25% entre janvier et juin 2017. En juillet 2017, un cinquième de la population totale de la RCA est déplacé (600 000 personnes déplacées, 480 000 réfugiés se trouvent également en RDC, au Tchad, au Congo, au Soudan, au Soudan du Sud et au Cameroun.Les services sociaux de base sont dysfonctionnels ou inexistants dans de nombreuses zones. 31% des formations sanitaires ne sont pas fonctionnelles en raison de manque d’équipements, de personnels et de médicaments. Les enfants, notamment dans les zones rurales, ont perdu 2 ans de scolarité. Les indicateurs de développement sanitaires de la République Centrafricaine sont alarmants, avec notamment un taux de mortalité infanto-juvénile à 129 pour 1000, taux supérieur aux indicateurs de la région Afrique définis par l’OMS (119). Les principales causes de décès chez les enfants de moins de 5 ans sont respectivement les infections respiratoires aigües (IRA), la diarrhée et le paludisme. Par ailleurs, le système national de santé s’est effondré, en raison des violences généralisées, de la destruction des infrastructures publiques et des pillages. Les organisations humanitaires sur le terrain aident à fournir des services de base, mais la situation générale reste alarmante, moins de la moitié des Centrafricains ayant effectivement accès aux soins de santé. Malgré l’aide, le système de santé reste fragile avec 451 structures de santé fonctionnelles, 110 partiellement fonctionnelles et 254 fermées sur les 815 existantes en République Centrafricaine. En outre, 43% des personnels de santé sont des agents de santé communautaires sans formation appropriée. Enfin, en République Centrafricaine, moins de 35 % de la population a accès à de l’eau potable et des installations sanitaires adaptées. Seulement 22% de la population urbaine du pays a accès à l’eau à travers un réseau d’approvisionnement en eau potable. En milieu rural, seulement 34% de la population a accès à des points d’eau protégés. En assainissement, la collecte et le traitement des eaux usées est exclusivement autonome. 94% de la population rurale n’utilisent pas les latrines. En milieu urbain, 74% de la population possèdent des latrines dont 20% des latrines multifamiliales (latrines partagées). Fin mai 2017, on compte plus de 420 000 déplacés dans le pays. Malgré l’intervention de forces internationales (Force française Sangaris et Onusienne MINUSCA) qui a permis une relative accalmie dans la capitale, Bangui, la dégradation de la situation humanitaire est à déplorer. Cette amélioration de la situation sécuritaire a permis à certains déplacés de regagner leur quartier d’origine, cependant ces derniers ont besoin d’une assistance humanitaire pour retourner dans ces quartiers et plusieurs milliers de déplacés sont encore présents dans les sites de déplacés. La sécurité reste toutefois extrêmement volatile. La tension reste vive, exacerbée par les groupes extrémistes chrétiens ou musulmans Notre action sur le terrain : PUI cible les zones les plus fragiles au cœur desquelles l’approche intégrée des interventions humanitaires menées par la structure sont développées au bénéfice des populations confrontées aux répercussions humanitaires de crises sécuritaires. Avant le coup d’Etat de mars 2013, déjà 1,9 millions d’habitants (soit environ 50% de la population) requéraient une assistance humanitaire (source, CAP 2012). En outre, l’extrême vulnérabilité structurelle se traduit par une faible résistance aux chocs environnementaux, économiques, sécuritaires. Dans ce contexte, l’intervention de PUI vise à appuyer directement les populations dont les capacités d’absorption des chocs est faible, et à restaurer l’accès aux biens et services de base dans les zones en crise sur des secteurs tels que la santé, la nutrition, la sécurité alimentaire et les moyens d’existence, l’’appui aux populations déplacées (Aide au retour). L’intervention humanitaire en République Centrafricaine est renforcée par la plateforme logistique que gère PUI à Bangui. PUI en RCA s’appuie sur 3 piliers stratégiques
Découvrez notre réponse à la crise Dans le cadre de nos activités en RCA, nous recherchons Un(e) Chef(fe) de Mission. Le/la chef de mission est responsable du bon fonctionnement et du développement de la mission. Sécurité : Il/Elle est responsable de la sécurité sur la mission. Programmes: Il/Elle coordonne les équipes et s’assure de la bonne mise en œuvre des programmes sur la mission, il/elle suit les besoins et propose de nouvelles interventions et pistes de développement pour la mission. Ressources Humaines: Il/Elle s’assure du bon dimensionnement humain de la mission et encadre les équipes (définition d’objectifs, suivi). Suivi logistique, administratif et financier: Il/Elle s’assure que les pratiques logistiques et administratives en place respectent les procédures et formats Première Urgence Internationale et sont en adéquation avec les règles Bailleurs. Représentation: Il/Elle représente l’association auprès des partenaires, bailleurs et des différentes autorités. Relation avec le siège: Il/Elle assure la bonne circulation des informations entre le siège et le terrain et s’assure du respect des échéances. Merci de consulter la fiche de poste ci-dessous pour tous les détails nécessaires. Et pour rester informé des nouvelles offres en continu, rejoignez le groupe Facebook My Job On The Field. |
|||
Ville | Bangui | ||
---|---|---|---|
Expériences / Formation du candidat | Formation :
Gestion de projet Gestion des Ressources Logistique et sécurité
Expérience : Minimum 3 ans d’expérience humanitaire dans la coordination de projets. Expérience réussie de gestion d’équipes expatriées et de programmes multisectoriels. A fortiori, expérience à l’international
Connaissances et Aptitudes : Excellentes qualités rédactionnelles Gestion d’équipe Gestion de projets Connaissances approfondies des bailleurs (OFDA, ECHO, agences UN, EuropAid, CIAA…) Gestion des risques & analyse sécuritaire
Informatique : Pack Office indispensable
Qualités du candidat :
|
||
Experience | 3 à 5 ans | ||
Fonctions | Direction et administration, Gestion de projets/programmes | ||
Secteurs d’activité | Autre, Economie, Finance, Administration, Ressources Humaines | ||
Pays | Afrique, Centrafrique | ||
Salaire / Indemnité |
|
||
Comment postuler | Merci d’envoyer CV et Lettre de Motivation à Jean-Christophe Ouedraogo, Chargé de Ressources Humaines Expatriées, sur recrutement@premiere-urgence.org | ||
Postuler en ligne | https://www.premiere-urgence.org/offres-emploi/rca-cheffe-de-mission/ | ||
Date de fin de validité | 30/06/2019 |