Poeme: Saint Louis – Ma ville Mon Nid
En voici une belle région !
L’idéale pour toutes les saisons
Ndar guet l’appelle t- on par courtoisie
Sûrement parce que sa mer est infinie…
Une ville qui reste une énigme dans un mystère,
Où la camera tourne sans lumière
Parfumée par l’odeur de ses bons « Penda Mbaye » succulents
Ornée par ses beaux hôtels et palaces attirants.
Une ville traditionnelle qui a accueilli le coma du jeudi,
Où les ndioulis dansent encore sous le feu le kassac de nuit.
Takkusaanou Ndar, n’y a pas plus beau spectacle,
Saint-Louis » la ville miracle » !
Takkusaan, ou naissent au bord du fleuve les cris de joie d’enfants
Bon Dieu comme ils se baignent avec confiance sans se soucier des courants.
Quand au loin le soleil se meurt, au crépuscule
Les enfants en direction de leur domicile courent, crient se bousculent.
Allahou akbar, le muezzin appel ! la ville purifiée.
Dans les mosquées, nattes bien étalées, pieux, bien alignés.
Ici la prière est un festin, même pour les ambulants
ici petits et grands ruminent le coran.
Terre de mame coumba bang notre grand-mère
Mame Coumba du fleuve, coumba de la mer
Qui pourrait faire l’éloge de saint louis sans parler de son nombril ?
Le Pont Faidherbe le nombril, le centre de l’ile.
D’où la nuit l’on admire ses rayonnantes lumières d’or…
Des lumières luisant de « sindoné à lodo » de « guet Ndar à sor »…
Dans l’eau, elles reflètent en compagnie de sa Dame lune qui veille sur lui.
dites-le ! hé ben dis donc ! sacré ville Saint-Louis