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Études, stage ou emploi. Que faire aux États-Unis quand on est jeune ?

Études, stage ou emploi. Que faire aux États-Unis quand on est jeune ?

La vie américaine fait toujours rêver les jeunes Français. Études, stages, jobs d’été… Petit panorama des expériences possibles pour les jeunes qui souhaitent partir aux États-Unis.

Avec plus 4 000 universités, dont 200 classées parmi les meilleures du monde par le Times Higher Education, les États-Unis se positionnent comme le leader mondial de l’éducation supérieure. Si les étudiants asiatiques sont les plus nombreux à postuler dans les universités américaines, les candidatures françaises sont en légère hausse.
Des organismes de séjour linguistiques ou spécialisés proposent également des stages ou des emplois de courte durée aux jeunes qui cherchent à découvrir autrement la culture américaine.

Voici une liste des différentes options pour les jeunes Français, établie grâce aux informations recueillies auprès de Céline Ouziel, conseillère Education USA à la Commission franco-américaine Fulbright.

·         Partir avant le bac

Il est tout à fait possible d’expérimenter le système éducatif américain dès la troisième. Avant la terminale, des organismes de séjours linguistiques proposent aux jeunes élèves un échange dans un lycée américain. Le High School dure quatre ans et le système est plus flexible qu’en France. Les élèves sont plus libres dans le choix de leurs matières et le programme ne fonctionne pas en années mais en niveau. En revanche, une année au lycée américain n’est pas reconnue par le système français.

·         Partir après le bac

De plus en plus de jeunes étudiants sont tentés de faire tout un cursus universitaire américain pour un diplôme. Ils peuvent s’inscrire au collegeen tant qu’undergraduate (qui correspond à un étudiant en licence) afin d’obtenir un bachelor’s degree. Il en existe deux classiques : le bachelor of arts, qui correspond aux sciences humaines et le bachelor of sciences, qui intègre sciences biologiques, physiques et technologiques. Ce premier cycle universitaire se fait en quatre ans et les étudiants peuvent postuler en master en 5e année, puis s’ils le souhaitent poursuivre en PhD (doctorat).
Pour un coût beaucoup plus abordable, il est possible de faire deux ans dans un community college (établissements post-bac délivrant des formations en deux ans) et de postuler directement à une 3e année à l’université.
Certaines orientations ne sont pas adaptées au système américain. Céline Ouziel déconseille fortement les études de médecine, “car elles n’ont aucune équivalence avec la France et sont très chères [jusqu’à 80000 dollars, soit 68000 euros par an]”. Pour le droit aussi cela peut être compliqué. “Pas après le bac puisqu’il faut y consacrer sept ans, et chaque État a son propre concours.” Par contre il existe un Master of Laws (LLM) reconnu au niveau international, qui peut être fait après un master de droit français. “Les personnes qui veulent travailler dans un cabinet anglo-saxon ne peuvent pas travailler sans un LLM” explique Céline Ouziel.
Les sessions d’été. Les universités américaines restent ouvertes en mai et juin et proposent des cours aux étudiants inscrits (qui souhaitent accélérer l’obtention de leur diplôme) ou aux étrangers étudiant en dehors de l’université. Plus qu’un simple séjour linguistique, c’est l’occasion, pour les étudiants étrangers, d’expérimenter la vie de campus à l’américaine tout en améliorant son niveau de langue.

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Postuler pour un échange universitaire

C’est encore la méthode la plus simple de partir étudier aux États-Unis si votre université a passé des accords d’échanges avec des universités du pays. Les étudiants partent un ou deux semestres et valident l’année universitaire française. Dans la région parisienne, 16 universités sont partenaires du Micefa (Mission interuniversitaire de coordination des échanges franco-américains), un programme d’échange en Amérique du Nord.
Pour Céline Ouziel, “l’avantage de partir dans le cadre d’un programme d’échange, c’est de payer les frais de scolarité de l’établissement français”.

·         Partir, mais à quel prix ?

Ce n’est un secret pour personne, les frais d’inscriptions sont extrêmement élevés aux États-Unis. Un étudiant va payer en moyenne entre 15 000 et 50 000 dollars (12 800 et 42 500 euros) par an, selon les universités (voir plus pour les universités les plus prestigieuses). Pour autant, il existe plusieurs bourses qui peuvent amortir le coût.
Les étudiants qui partent après le bac pour faire un bachelor’s degree (Bac+4) ne peuvent bénéficier d’aucune aide gouvernementale que ce soit de la France ou des Etats-Unis. En revanche, ils ont accès aux bourses de mérite ou aux bourses athlétiques offertes par les universités américaines elles-mêmes. Au niveau Master/Doctorat il existe la bourse Fulbright gérée par la Commission franco-américaine et financée à la fois par le département d’Etat et le Ministère des Affaires étrangères. La commission octroie un certain nombre de bourses au mérite allant de 6 000 dollars à 45 000 dollars (5 100 à 38 300 euros) visibles sur leur site Internet.
Il existe plusieurs types d’aides sur critères sociaux plus ou moins vastes avec les bourses du conseil départemental, du conseil régional et du Crous.

·         Tenter les expériences professionnelles

Stage : Il est possible de faire un stage au États-Unis, mais la législation américaine est compliquée. Pour un stage de 1 à 18 mois, l’étudiant français doit se tourner vers un organisme sponsor qui soutiendra sa candidature pour le visa J-1 (obligatoire) auprès de l’ambassade américaine. Le stage, peu importe sa durée, n’est pas forcément rémunéré.
Job d’été : Les jobs d’été “non qualifiés” (serveur, plonge, etc.) aux États-Unis sont eux rémunérés. Comme pour les stages, il faut passer par une organisation pour préparer son départ légalement. Tout le salaire ou presque sert à payer l’organisation. “Le but du jeu, c’est un échange culturel, ce n’est pas de gagner de l’argent, mais de mieux connaître la culture américaine tout en travaillant”, souligne Mme Ouziel.
Jeune fille au pair : Les jeunes étudiantes entre 18 et 27 ans ont la possibilité de partir s’occuper d’enfants chez des familles américaines en échange d’un logement et d’un accès à l’université ou à une formation. Les organismes officiels proposent rarement cette option aux jeunes garçons. Il faut faire attention car il y a beaucoup d’annonces sur Internet et parmi elles beaucoup d’arnaques

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