Tchad

Action contre la Faim recrute 01 Coordinateur national RESILAC

Action contre la Faim recrute 01 Coordinateur national RESILAC

Créée en 1979, Action contre la Faim est une organisation non gouvernementale internationale qui lutte contre la faim dans le monde. Sa charte des principes humanitaires – indépendance, neutralité, non-discrimination, accès libre et direct aux victimes, professionnalisme, transparence – fonde son identité depuis plus de 40 ans. Sa mission est de sauver des vies en éliminant la faim par la prévention, la détection et le traitement de la sous-nutrition, en particulier pendant et après les situations d’urgence liées aux conflits et aux catastrophes naturelles. Action contre la Faim coordonne ses programmes autour de 5 domaines d’activités : Nutrition et Santé – Santé Mentale et Pratiques de Soins – Sécurité Alimentaire et Moyens d’Existence – Eau, Assainissement et Hygiène – Plaidoyer. En 2017, Action contre la Faim est venue en aide à plus de 20 millions de personnes dans 46 pays à travers le monde www.actioncontrelafaim.org

Nous recherchons :

UN COORDINATEUR NATIONAL RESILAC (H/F)

Basé au TCHAD

 

Pays : Tchad – N’Djamena

Durée du contrat : 12 mois – à pourvoir à partir dès que possible

 

Contexte national – TCHAD :

La situation humanitaire au Tchad s’articule autour de quatre grandes thématiques en termes de besoins des populations touchées (déplacés internes, réfugiés, mais également l’incidence sur les populations autochtones des zones d’accueil) : Les taux élevés de mortalité, notamment materno-infantile, et de morbidité, l’insécurité  nutritionnelle et alimentaire, la couverture sanitaire, la crise sécuritaire et humanitaire dans la région du lac Tchad et les mouvements de population et les catastrophes naturelles sont des indicateurs forts de vulnérabilité. Ces besoins humanitaires aggravent la vulnérabilité des populations liée au contexte de pauvreté et de sous-développement amplifié par un contexte de réduction de ressources budgétaires au niveau de l’Etat tchadien notamment liée à la chute du cours du baril du pétrole. De plus, un certain nombre de facteurs ponctuels font régulièrement basculer cette crise structurelle en crise conjoncturelle (épidémies, déficit pluviométrique, mauvaise récolte).

Par ailleurs, le pays s’inscrit dans un contexte régional politique et sécuritaire volatile et fragile qui interfère sur une situation politique, économique, sécuritaire et humanitaire interne déjà délicate. Au titre de ces menaces régionales, figurent les conséquences des activités criminelles de la secte islamiste Boko Haram au Nigéria, Cameroun, Niger voisins ainsi que dans la zone tchadienne du Lac et les effets des conflits en Libye et en RCA.   La zone du Lac, depuis 2013 fait face à un afflux des réfugiés Nigérians et des retournés tchadiens vivant au Nigéria qui fuient les attaques répétées et les exactions de Boko Haram dans le Nord-Est du Nigeria. Depuis 2016, avec les déplacements internes massifs des populations des zones frontalières avec le Nigeria vers les zones plus sécurisées côté tchadien, une mobilisation plus importante des acteurs humanitaires et des bailleurs de fonds a été observée. Par ailleurs, en 2017, l’enquête SMART a   souligné une détérioration de la situation nutritionnelle dans la région du Lac, avec 18,1% de malnutrition aigüe globale dont 3,4% de malnutrition aigüe sévère. A l’échelle des quatre pays touchés par les conséquences des violences liées à Boko Haram, Action contre la Faim mène des réponses aux besoins en coordination avec les autres acteurs.

 

Action Contre la Faim au Tchad :

La mission ACF Tchad s’inscrit dans une stratégie de réponse aux urgences (crise nutritionnelle, crise du Lac Tchad, catastrophes naturelles, épidémies) visant à réduire mortalité et morbidité et des axes long terme autour de la notion de relèvement et résilience visant à abaisser le niveau de vulnérabilité des populations.

Depuis 2011, ACF au Tchad place la prévention, la détection et la prise en charge de la malnutrition aiguë sévère au cœur de son intervention. ACF a confirmé en 2015 sa volonté de baser son analyse sur une approche d’intégration de la prise en charge au sein du système de santé mais aussi en les appuyant avec une composante pratique de soins de santé primaires, de santé mentale et des projets de sécurité alimentaire, d’eau, assainissement et hygiène.

L’intervention ACF au Tchad vise à garantir la sécurité nutritionnelle des populations au travers des programmes dans les domaines de la nutrition, de la santé, de la santé mentale & des pratiques de soins, de la sécurité alimentaire, des moyens d’existence, de l’eau, de l’hygiène, de l’assainissement, et de la gestion des désastres tout en mettant l’accent sur un travail de plaidoyer humanitaire transversal auprès des parties prenantes de ces secteurs.

 

Le Projet RESILAC :

Le projet RESILAC (Redressement Economique et Social Inclusif du Lac Tchad) est au carrefour des enjeux humanitaires liés à la crise sécuritaire régionale qui y sévit, des enjeux socio-économiques qui en résultent, des enjeux climatiques et de développement pour ce bassin historiquement foisonnant. Un cadre passionnant alliant l’urgence, le relèvement et le développement durable autour de trois piliers opérationnels (de cohésion sociale entre les communautés, de redressement économique progressif et de renforcement institutionnel des acteurs clés de la région) et d’un pilier gestion de connaissances permettant une extrême adaptabilité et compréhension aiguisée du contexte régional et de ses évolutions.

RESILAC ambitionne également de créer un réseau des convergences autour des défis du Bassin du Lac Tchad. Le projet sera ainsi animé par le consortium Action contre la Faim (ACF – en chef de file), CARE et Groupe URD et développera plusieurs partenariats (dont le réseau du CCFD – Terre Solidaire) avec la société civile et le secteur de la recherche, co-construit avec les autorités et institutions publiques régionales et en lien étroit avec l’Agence Française de Développement et l’Union Européenne (Fonds Fiduciaire d’Urgence pour l’Afrique), financeurs du projet.

C’est à ce projet régional d’envergure (lancé au premier trimestre 2018 en simultané dans la région de Diffa au Niger, l’Etat de Borno au Nigéria, la région du lac Tchad au Tchad et la région de l’Extrême-Nord du Cameroun) que vous pouvez prendre part. Vous pourrez ainsi relever avec nous ce défi ambitieux profondément novateur, en apportant votre expertise et votre réflexion stratégique. Votre carrière prendra alors un essor et une amplitude considérables liés aux défis et la notoriété de RESILAC

 

 

Le rôle :

Vous coordonnez la mise en œuvre des activités RESILAC dans le pays d’intervention (Tchad), en lien avec le bureau régional, la mission d’accueil et les partenaires du projet.

Votre rôle est de coordonner la mise en œuvre des activités du programme de partenariats avec les ONG locales et partenaires étatiques impliqués, consortium avec CARE, et Groupe URD.

Vos principales responsabilités sont :

Assurer la coordination de la cellule nationale du programme RESILAC au Tchad

  • Compréhension et appropriation du projet par les équipes terrain d’ACF, CARE, CCFD et Groupe URD intervenant dans le programme et du contexte d’intervention.
  • Intégration et coopération de l’ensemble des piliers du projet dans la stratégie globale de mise en œuvre au niveau national.
  • Assurer la coordination et l’animation du partage d’information entre les parties prenantes (partenaires, autorités, bénéficiaires, équipes).

Accompagner la mise en œuvre et s’assurer du reporting du projet

  • Planifier et suivre la mise en œuvre nationale des activités du projet, de l’évaluation et de la redevabilité
  • En lien avec toutes les parties, de la validation des étapes clés et des méthodologies de mise en œuvre
  • Revue et validation des rapports internes (quantitatifs et narratifs) et des rapports bailleurs

Garantir la qualité et la redevabilité du programme RESILAC

  • En lien avec le responsable suivi-évaluation (pilier 4), assurer la mise en œuvre du cadre régional de suivi et évaluation
  • Assurer des visites terrain afin d’évaluer les conditions de mise en œuvre des activités
  • De la conformité technique des programmes avec les règles, les orientations et les normes techniques internationales définies avec les référents techniques du projet.

Assurer la contribution de la cellule nationale à la stratégie régionale du projet

  • Participer à la stratégie régionale par la remontée des enjeux et bonnes pratiques de sa zone d’intervention.
  • Participer à la remontée des informations, points de blocages et enjeux dans sa zone d’intervention

Superviser les équipes de la cellule nationale

  • Supervision opérationnelle/fonctionnelle du personnel du programme
  • Participer à l’évaluation de l’ensemble des équipes du programme mis en œuvre au Tchad
  • Contribuer au développement des compétences et de la progression de ses collaborateurs.

 

Le titulaire du poste aura un lien fonctionnel avec 5 personnes et des liens de coordination opérationnels (3 coordinateurs terrain d’ACF et CARE).

Le poste est basé à N’djamena avec 60% du temps déplacement sur le terrain (notamment Baga-Sola et/ou à Bol).

 

Le candidat :

Vous disposez d’au moins 5 ans d’expérience sur un poste de coordination de projet de développement, dont 2 ans au sein d’une structure internationale (type ONG) sur des projets similaires.

Vous avez également de bonnes connaissances sur les problématiques de redressement économique, de gestions de conflits d’appui institutionnel et une expérience confirmée dans le secteur d’intervention (suivi budgétaire,

Vous êtes reconnu par vos compétences managériales, relationnelles et rédactionnelles, notamment dans la formalisation de documents (analyse, briefings, notes, plan d’actions, etc.).

Fort de votre expérience, vous êtes capable d’anticiper les besoins et les problématiques liés au projet dans un contexte d’intervention humanitaire instable avec des pressions sécuritaires importantes.

Vous êtes également reconnu pour vos capacités de négociation et d’entretien d’un réseau de partenaires (internes et externes).

Rigoureux et autonome, vous savez également travailler en équipe (pluridisciplinaire et multiculturel) ainsi qu’adapter votre communication et posture en fonction des interlocuteurs.

Vous maitrisez le français et l’anglais (oral et écrit) ainsi que le Pack Office.

 

Pourquoi nous rejoindre :

Ce projet de développement est mis en œuvre dans plusieurs pays (Tchad, Niger, Nigeria et Cameroun) avec des implications au niveau local, national et sous régional. Le coordonnateur national au Tchad jouera un rôle essentiel dans la mise en œuvre réussie du projet RESILAC.

 

 

Contrat : 12 mois contrat à durée déterminée d’usage de droit français

Rémunération et bénéfices :

  • Salaire mensuel brut d’entrée de 2450 à 2800 € en fonction de l’expérience
  • Per diem et frais de vie: 653 € (cf eurocost) nets, versés sur le terrain.
  • + 300€ Allocation contexte ORANGE
  • + 16% du salaire mensuel brut de remboursement assurance retraite pour les non français.
  • + Allocation enfant, A enlever si statut famille.

Transport et logement :

  • Prise en charge des déplacements vers et sur le lieu de travail.
  • Chambre individuelle dans logement collectif pris en charge.

Couverture médicale : 100% de couverture des frais médicaux + assurance rapatriement.

Congés et RnR:

  • 25 jours de congés payés par an.
  • + 20 RTT par an.
  • + 215 € versés pour la période de récupération (en moyenne tous les 3 mois).
  • Prise en charge des titres de transports vers la zone de récupération de référence (France).

Formation :

  • Accès illimité et gratuit à la plateforme d’e-learning certifiant Crossknowledge ©.
  • Participation aux frais de formation externes selon pertinence du dossier.
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