Burkina Faso

PUI Burkina recrute 01 Coordinateur/trice Santé

PUI Burkina recrute 01 Coordinateur/trice Santé



Référence
Salairexxx/ mois
LocalisationOuagadougou / Burkina Faso
Type contratCDD
Expiration30 Octobre 2020
Offre visitée

Description de l’offre


Burkina Faso – Un(e ) Coordinateur/trice Santé à Ouagadougou
Date d’arrivée: Dès que Possible
Durée de la mission: 4 mois renouvelables
Lieu: Ouagadougou, Burkina Faso

Première Urgence Internationale (PUI) est une Organisation Non Gouvernementale de solidarité internationale, à but non lucratif, apolitique et laïque. L’ensemble de ses personnels se mobilise au quotidien pour couvrir les besoins fondamentaux des victimes civiles mises en péril, marginalisées ou exclues par les effets de catastrophes naturelles, de guerres et de situations d’effondrement économique. L’objectif est d’aider les populations déracinées dans l’urgence, tout en leur permettant de regagner rapidement autonomie et dignité. L’association mène environ 200 projets par an, dans les domaines de la sécurité alimentaire, la santé, la nutrition, la réhabilitation d’infrastructures, l’eau et l’assainissement et la relance économique. PUI intervient en appui à près de 6 millions de personnes dans 22 pays, en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient, en Europe de l’Est et en France.

Découvrez nos valeurs et notre histoire.

Situation et besoins humanitaires:
Le Burkina Faso, qui avait échappé jusque-là à l’instabilité régionale causée par la chute du régime libyen en 2011, a vu son contexte se dégrader progressivement depuis l’insurrection populaire de l’automne 2014. Même si certains incidents ont été enregistrés courant 2015 sur le territoire Burkinabé à la frontière avec le Mali, ceux-ci furent essentiellement liés à l’intensification des opérations militaires au Mali, repoussant ainsi certains groupes armés sur le territoire Burkinabé et entrainant des contacts rapprochés avec les forces de sécurité Burkinabées. Depuis 2016, les groupes radicaux ont réorienté leurs actions sur le Burkina Faso car ils ont trouvé dans la région du Sahel burkinabé un terreau propice pour se développer. Ainsi, l’attaque du Splendid Hôtel le 15 Janvier 2016 par un groupe terroriste affilié à Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), seulement 2 semaines après l’investiture de Kaboré, engage définitivement le Burkina Faso dans cette lutte régionale et révèle aux habitants de la capitale la réalité de la guerre en cours aux portes de leurs pays. Depuis cette attaque, le Burkina Faso est aux prises avec une escalade de la violence insurrectionnelle et un mécontentement social généralisé. Des mouvements islamiques tels qu’Ansaroul Islam, AQMI, le JNIM (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans), ainsi que l’EIGS (Etat Islamique au Grand Sahel)) sont très actifs dans tout le Sahel et notamment au Burkina Faso que ce soit dans les régions du Nord du Burkina Faso, mais également dans la capitale Ouagadougou (contre l’ambassade de France et l’état-major des armées Burkinabé) et dans la région de l’Est. Certaines parties du Nord et de l’Est échappent désormais au contrôle de l’Etat.
Sur le premier semestre 2020, plus de 1 400 incidents ont été enregistrés sur le pays (contre 1 233 incidents pour l’année 2019), ayant provoqué la mort d’environ 750 personnes (source :INSO). Ainsi, malgré les opérations militaires qui laissaient présager un espoir d’amélioration, les Groupes d’Opposition Armés (GOA) radicaux continuent leurs attaques notamment contre les civils et leurs présences s’étend dans le pays. Par ailleurs les groupes d’auto-défense Koglweogo et Dozo sont de plus en plus actifs notamment dans la lutte contre ces GOA. L’implication de ces différentes parties prenantes dans le conflit risque d’attiser des tensions communautaires. Par ailleurs, les exactions commises par les forces de défense et de sécurité drainent de nouveaux adeptes vers les groupes djihadistes. Il est à noter qu’à ce jour, des éléments nouvellement engagés dans la nébuleuse djihadiste, ont été recrutés sur la base de facteurs proprement locaux – qu’ils soient sociaux, religieux, économiques ou politiques. En effet, les zones rurales, là où l’absence de l’État est marquée, et où les populations se sentent délaissées par le pouvoir central se sont retrouvées à embrasser le discours des groupes extrémistes. Ainsi dans ce contexte, l’année 2020 risque d’être charnière en termes de tension socio-politique avec les élections présidentielles notamment.
L’insécurité grandissante au Burkina Faso affecte environ 5.3 millions de personnes selon le HNO de mai 2020. Cette insécurité entraine une détérioration rapide de la situation humanitaire à travers l’accroissement de la vulnérabilité déjà forte des populations avant la crise et l’augmentation des déplacements internes de population. Ainsi alors au 9 décembre 2019 ils étaient près de 560 000 aujourd’hui on dénombre plus d’1 millions de déplacés à travers le pays. La région de l’Est a connu une hausse de déplacements de population et le nombre de déplacés a été multiplié par 3.5 entre février et juillet 2020.
Cette situation d’insécurité et de déplacements concomitants engendre une diminution progressive mais sévère de l’accès aux services sociaux de base accentuées par des barrières physiques notamment en saison des pluies et économiques dans un contexte de pauvreté chronique préexistant à la crise. Ainsi, l’accès aux services de santé s’est particulièrement détérioré et il était dénombré 133 formations sanitaires fermées sur les 5 régions prioritaires (Boucle de Mouhoun, Centre-Est, Centre-Nord, Est, Nord, et Sahel) pour un total de 1 596 233 personnes étant impactées. Par ailleurs 156 formations sanitaires fonctionnaient à minima en mai 2020 réduisant d’autant plus l’accès aux soins des populations


Situation et besoins humanitaires:
Le Burkina Faso, qui avait échappé jusque-là à l’instabilité régionale causée par la chute du régime libyen en 2011, a vu son contexte se dégrader progressivement depuis l’insurrection populaire de l’automne 2014. Même si certains incidents ont été enregistrés courant 2015 sur le territoire Burkinabé à la frontière avec le Mali, ceux-ci furent essentiellement liés à l’intensification des opérations militaires au Mali, repoussant ainsi certains groupes armés sur le territoire Burkinabé et entrainant des contacts rapprochés avec les forces de sécurité Burkinabées. Depuis 2016, les groupes radicaux ont réorienté leurs actions sur le Burkina Faso car ils ont trouvé dans la région du Sahel burkinabé un terreau propice pour se développer. Ainsi, l’attaque du Splendid Hôtel le 15 Janvier 2016 par un groupe terroriste affilié à Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), seulement 2 semaines après l’investiture de Kaboré, engage définitivement le Burkina Faso dans cette lutte régionale et révèle aux habitants de la capitale la réalité de la guerre en cours aux portes de leurs pays. Depuis cette attaque, le Burkina Faso est aux prises avec une escalade de la violence insurrectionnelle et un mécontentement social généralisé. Des mouvements islamiques tels qu’Ansaroul Islam, AQMI, le JNIM (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans), ainsi que l’EIGS (Etat Islamique au Grand Sahel)) sont très actifs dans tout le Sahel et notamment au Burkina Faso que ce soit dans les régions du Nord du Burkina Faso, mais également dans la capitale Ouagadougou (contre l’ambassade de France et l’état-major des armées Burkinabé) et dans la région de l’Est. Certaines parties du Nord et de l’Est échappent désormais au contrôle de l’Etat.
Sur le premier semestre 2020, plus de 1 400 incidents ont été enregistrés sur le pays (contre 1 233 incidents pour l’année 2019), ayant provoqué la mort d’environ 750 personnes (source :INSO). Ainsi, malgré les opérations militaires qui laissaient présager un espoir d’amélioration, les Groupes d’Opposition Armés (GOA) radicaux continuent leurs attaques notamment contre les civils et leurs présences s’étend dans le pays. Par ailleurs les groupes d’auto-défense Koglweogo et Dozo sont de plus en plus actifs notamment dans la lutte contre ces GOA. L’implication de ces différentes parties prenantes dans le conflit risque d’attiser des tensions communautaires. Par ailleurs, les exactions commises par les forces de défense et de sécurité drainent de nouveaux adeptes vers les groupes djihadistes. Il est à noter qu’à ce jour, des éléments nouvellement engagés dans la nébuleuse djihadiste, ont été recrutés sur la base de facteurs proprement locaux – qu’ils soient sociaux, religieux, économiques ou politiques. En effet, les zones rurales, là où l’absence de l’État est marquée, et où les populations se sentent délaissées par le pouvoir central se sont retrouvées à embrasser le discours des groupes extrémistes. Ainsi dans ce contexte, l’année 2020 risque d’être charnière en termes de tension socio-politique avec les élections présidentielles notamment.
L’insécurité grandissante au Burkina Faso affecte environ 5.3 millions de personnes selon le HNO de mai 2020. Cette insécurité entraine une détérioration rapide de la situation humanitaire à travers l’accroissement de la vulnérabilité déjà forte des populations avant la crise et l’augmentation des déplacements internes de population. Ainsi alors au 9 décembre 2019 ils étaient près de 560 000 aujourd’hui on dénombre plus d’1 millions de déplacés à travers le pays. La région de l’Est a connu une hausse de déplacements de population et le nombre de déplacés a été multiplié par 3.5 entre février et juillet 2020.
Cette situation d’insécurité et de déplacements concomitants engendre une diminution progressive mais sévère de l’accès aux services sociaux de base accentuées par des barrières physiques notamment en saison des pluies et économiques dans un contexte de pauvreté chronique préexistant à la crise. Ainsi, l’accès aux services de santé s’est particulièrement détérioré et il était dénombré 133 formations sanitaires fermées sur les 5 régions prioritaires (Boucle de Mouhoun, Centre-Est, Centre-Nord, Est, Nord, et Sahel) pour un total de 1 596 233 personnes étant impactées. Par ailleurs 156 formations sanitaires fonctionnaient à minima en mai 2020 réduisant d’autant plus l’accès aux soins des populations


Nos actions sur le terrain:

PUI est présente sur un grand nombre de contexte affectés par les crises au Sahel : crise du lac Tchad avec des missions au nord-est du Nigeria et au nord-Cameroun, conséquences de la guerre au Darfour avec une mission à l’est du Tchad et plus récemment crise migratoire avec une mission en Libye depuis 2017.
Présent depuis 2013 au Mali et depuis 2018 au Niger, PUI a été témoin de l’inquiétante évolution du contexte transfrontalier entre le Mali, le Niger, et le Burkina-Faso. Les équipes de PUI sont déployées au Mali depuis 2013. Dans les régions de Gao, Mopti et Kidal elles mettent en œuvre une approche intégrée permettant la prise en charge sanitaire et nutritionnelle des populations affectées par la crise. Le Niger ayant directement subit les effets de la crise malienne et du confit en cours sur le territoire frontalier des régions du Tillabéry et de Tahoua, PUI mène depuis 2018 un projet d’assistance aux populations en soins de santé primaire, dans le district sanitaire de Ouallam, province de Tillabéri, soutenu par la DG ECHO et OFDA.
La stratégie de PUI dans ces deux pays a été d’abord d’étendre la couverture de ces zones, puis de diversifier ses activités tout en améliorant la qualité des services de santé et de nutrition. PUI est une ONG reconnue dans ces zones et qui a accès à des zones reculées à travers une acceptation des autorités sanitaires et administratives et des populations.
PUI a mené deux évaluations en santé, nutrition et WaSH en janvier 2019 et décembre 2019 dans la région de l’Est du Burkina Faso. Ces évaluations ont permis l’ouverture d’une mission avec un premier projet de réponse santé financé par le CDCS. Ce projet intervient pour appuyer le maintien du continuum de soins dans le district sanitaire de Fada dans la région Est, en fournissant un appui à Centre Hospitalier de Référence (CHR), à 6 Centre de Soin et de Promotion Social (CSPS) et en déployant une clinique mobile. Actuellement la mission est en attente d’un financement ECHO pour la mise en place d’une clinique mobile réponse rapide et d’un volet WASH pour le CHR et les 6 CSPS ciblé par le CDCS.
La mission, encore sur sa phase d’ouverture est en développement et la réponse santé est d’ores et déjà en train de croitre, raison pour laquelle la mission BFA a besoin d’un coordinateur santé pour venir encadrer le développement de ce volet et les réponses en cours à l’Est.


Dans le cadre de nos activités au Burkina Faso, nous recherchons un(e) Coordinateur/trice Santé

Mission

Le/la Coordinateur/rice Santé est le/la garant/e de la stratégie santé de la mission et de la qualité des programmes santé en cours et à venir, dans les phases de définition, mise en œuvre et évaluation. Il/Elle apporte un soutien aux responsables de programmes (Coordinateurs/trices terrain et responsables de programmes) dans une relation fonctionnelle et manage directement le pharmacien de la mission.

Principales Activités:
• Stratégie : Avec le/la CDM, et en lien fonctionnel étroit avec les référents techniques au siège, il/elle contribue à l’élaboration de nouvelles interventions santé sur la mission. Il/Elle assure une veille épidémiologique sur le pays et en analyse les forces et faiblesses du point de vue santé publique.
• Programmes : Il/Elle s’assure de l’adéquation du/des programmes santé avec la politique de santé PUI et en contrôle la qualité et l’efficacité.
• Représentation : Il/Elle représente l’association auprès des partenaires, autorités et acteurs locaux impliqués dans la mise en œuvre des programmes santé.
• Ressources Humaines / Formation : Il/Elle supervise l’équipe de coordination santé (salariés PUI), apporte son soutien aux responsables de programmes dans le recrutement de profils techniques et supervise les actions de formations techniques à partir des besoins identifiés.
• Logistique et administration : Il/Elle assure le respect des procédures logistiques et administratives du/des activités sous sa responsabilité.
• Sécurité : Il/Elle contribue au respect des règles de sécurité sur la mission et transmet toutes informations d’ordre sécuritaire au/à la CDM et au référent sécurité de la mission. Il/Elle participe à l’identification des structures médicales pour les employés, met en place les kits de premiers secours

Merci de consulter la fiche de poste ci-dessous pour tous les détails nécessaires.

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Expériences / Formation

Formation :
• Formation médicale OU formation paramédicale + Santé Publique

Connaissances et aptitudes:
• Bonne qualité rédactionnelle
• Connaissances en gestion de projets
• Maitrise dans le domaine santé
• Connaissance des standards internationaux

Langues Parlées: Français obligatoire.

Salaire
• Salaire brut mensuel : de 2 200 à 2 530 Euros selon parcours en Solidarité Internationale + majoration de 50€ par semestre d’ancienneté avec PUI
• Contrat à durée déterminée de 4 mois renouvelables
• Frais pris en charge notamment transport AR Domicile / Mission, visas, vaccins…
• Assurance comprenant couverture médicale et complémentaire santé, assistance 24/24h, rapatriement et prévoyance
• Hébergement en maison collective
• Frais de vie (« Per diem »)
• Régime de Break: 5 jours ouvrés à 3 et 9 mois de mission + prime de break
• Régime de Congés Payés: 5 semaines de CP / an + billet A/R au domicile tous les 6 mois

COMMENT POSTULER ?
Postuler en ligne :

https://www.premiere-urgence.org/offres-emploi/burkina-faso-une-coordinateur-trice-sante-a-ouagadougou/

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