Centrafrique

La FAO recrute 01 Spécialiste en Infrastructures rurales

La FAO recrute 01 Spécialiste en Infrastructures rurales

Job Description: 1901723
Specialiste en Infrastructures rurales
Closure Date: 26/Jul/2019, 9:59:00 PM
Organizational Unit: FRCAF
Job Type: Non-staff opportunities
Type of Requisition: PSA (Personal Services Agreement)
Grade Level: N/A
Primary Location: Central African Republic-Bangui
Duration: 2 mois
Post Number: N/A
IMPORTANT NOTICE: Please note that Closure Date and Time displayed above are based on date and time settings of your personal device
FAO seeks gender, geographical and linguistic diversity in order to best serve FAO Members in all regions.
 Qualified female applicants are encouraged to apply.
People with disabilities are equally encouraged to apply.
All applications will be treated with the strictest confidentiality.
Cadre organisationnel
 Le Programme Mondial pour l’Agriculture et la Sécurité Alimentaire (GAFSP) est un fonds multilatéral qui a été mis en place avec un financement des Etats Unis d’Amérique, du Canada, de l’Espagne, de la République de Corée et de la Fondation Bill & Melinda Gates, suite à l’engagement pris par des dirigeants du groupe G8 au sommet de l’Aquila (Italie) en Juillet 2009. Les ressources du GAFSP sont utilisées pour soutenir les projets et programmes stratégiques des pays éligibles, afin de faire reculer la pauvreté, accroître le revenu des populations rurales à travers des investissements durables dans l’agriculture et améliorer la sécurité alimentaire.
Les projets du GAFSP ciblent des investissements dans un ou plusieurs des cinq principaux domaines d’intervention du GAFSP : (a) augmentation de la productivité agricole, (b) amélioration de l’accès des agriculteurs aux marchés, (c) réduction des risques et de la vulnérabilité, (d) amélioration des moyens de subsistance non agricoles en milieu rural, et (e) assistance technique, consolidation des institutions et renforcement des capacités. Dans le cadre de son 5ème appel à proposition de projet du GAFSP, les ressources disponibles au guichet du secteur public sont d’environ 100 millions de dollars et seront allouées aux quatre à six propositions les mieux classées sur une base compétitive avec des critères définis dans les directives de l’appel à proposition. Chaque pays éligible, pour pouvoir bénéficier du financement de ce fonds, doit soumettre une proposition au plus tard le 10 septembre 2019. La république de Centrafrique (RCA) est jugée admissible à l’appel à propositions spécial dédié aux pays fragiles et touchés par un conflit.
La RCA dispose d’abondantes ressources naturelles et des conditions agro-écologiques favorables à l’agriculture et à l’élevage notamment 15 millions d’hectares (ha) de terres arables (dont seulement environ 800.000 ha sont cultivés chaque année) et 16 millions d’ha de terres de pâturages (dont seulement 9 millions d’ha sont exploités pour un cheptel estimé à 3,7 millions de têtes de bovins,). Et, une moyenne pluviométrique annuelle dégressive de 1600 à 1500 mm du Sud 800 mm au Nord. L’économie centrafricaine repose largement sur le secteur agricole (agriculture, pêche, chasse, forêt) avec environ 76% de la population totale qui vit de l’agriculture et une contribution de 52 % au PIB. L’agriculture génère également 42% des valeurs des exportations et plus de 75 % de la consommation alimentaire nationale.
Cependant, le pays a traversé entre 2012 et 2015 une crise sans précédent avec des effets désastreux au plan économique et social. Il s’agit notamment du déplacement d’un nombre important de populations, de la réduction des moyens d’existence des ménages et notamment leur capacité d’autoconsommation, de la paralysie des systèmes de santé et du manque d’accès à l’eau potable, du taux élevé de la population vivant au-dessous du seuil de la pauvreté (environ 74%) et de la proportion importante des ménages affectés par le chômage[1].
Cette crise a eu également des effets dévastateurs pour le secteur agricole. Elle a provoqué le dysfonctionnement profond des exploitations : perte des moyens de production, destruction des récoltes, des champs, du petit bétail voire des villages entiers, fermeture des services publics d’appui-conseil et de recherche. De ce fait, la production agricole s’est contractée de 46% en 2013 et, malgré une hausse récente ces dernières années, elle demeure encore insuffisante.
La Centrafrique s’est ainsi retrouvée dans une situation critique sur le plan de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Une évaluation de l’insécurité alimentaire en situation d’urgence menée en 2015 indique que 50,5% de la population centrafricaine vit dans l’insécurité alimentaire. Cela correspond à une hausse de 20,5% de la prévalence de l’insécurité alimentaire par rapport à 2014 (environ 30% de la population centrafricaine, soit 1,44 millions de personnes dont 270 000 à Bangui, se trouve en état d’insécurité alimentaire sévère ou modérée). Ce qui traduit une forte dégradation de la situation alimentaire. Aujourd’hui, environ 2,35 millions de personnes, dont plus de 470.000 déplacés internes, continuent à faire face aux défis de la faim, de l’absence de moyens d’existence et d’opportunités économiques. Pour faire face à ce défis, l’amélioration de la production agricole et de l’élevage est la priorité du Gouvernement afin d’accroitre les revenus des populations rurales, améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations vulnérables, lutter contre les inégalités, résoudre le problème du chômage des jeunes et relancer l’économie nationale.
La zone d’intervention retenue pour la proposition de Projet au GAFSP est la préfecture de la Ouaka. Elle est située dans le centre Sud de la RCA. Elle se positionne entre 4°et 8° de latitude Nord et s’étale entre les longitudes 19º et 22º Est. Elle s’étend sur une superficie de 49 900 km2 soit 8% du territoire national. Elle est limitée au Nord par les préfectures du Bamingui-Bangoran et de la Haute Kotto, au Sud par le fleuve Oubangui et la préfecture de la Basse Kotto, à l’Est par les préfectures de la Haute Kotto et la Basse Kotto et à l’Ouest par les préfectures de la Kémo et de la Nana Grebizi. Elle comprend les sous-préfectures de Bambari, Grimari, Kouango, Ippy et Bakala.
L’Objectif  du projet d’ Appui au Renforcement de la Résilience et de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle des populations vulnérables dans la préfecture de la Ouaka (PARSANO) [2] est l’amélioration de la résilience et au renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations vulnérables en vue  d’améliorer leurs conditions de vie et la création d’emploi des jeunes.
La RCA a identifié le Groupe de la Banque Africaine Développement comme entité de supervision et la FAO pour apporter l’assistance technique au processus de préparation du PARSANO à soumettre au GAFSP.
 Position hiérarchique
 Le consultant devra rendre compte des activités auprès de :
Alain Constant (FAOCF) : Alain.Constant@fao.org
Etienne NgounioGabia (FAOCF) : Etienne.NgounioGabia@fao.org 
Claude Side (FAO-DPIA): claude.side@fao.org
 Tâches et responsabilités
 Les principales tâches du consultant consistent à contribuer à l’élaboration de la proposition de la RCA au 5ème appel à proposition du GAFSP. Plus spécifiquement, le consultant effectuera les taches suivantes concernant la zone de mise en œuvre et la formulation du projet:
Faire un état des lieux des infrastructures rurales existantes, et déterminer les besoins en appui au développement des chaines de valeur agricoles;
Préciser les besoins en termes de construction et de gestion d’infrastructures pour améliorer l’accès au marché des petites exploitations familiales et lever des contraintes structurelles affectant les filières agricoles prioritaires du PARSANO;
Contribuer à définir les dispositifs/dispositions et institutions sociales à mettre en place pour assurer la durabilité des investissements et des infrastructures spécifiques aux filières sélectionnées ;
Identifier, localiser et caractériser les sites à aménager et/ou développer les critères de priorisation des sites;
Définir les types d’aménagement hydro-agricole nécessaires et appropriés;
Identification des actions d’intervention dans la zone du projet comprenant, en plus des aménagements hydro-agricoles, les pistes rurales, les infrastructures de conservation, stockage, commercialisation, transport, écoles, centres de santé de base, etc., de même que le besoin en actions d’appui ;
Analyser la situation et les capacités des entreprises, des prestataires de services et des acteurs publics et privés dans le domaine des infrastructures rurales dans les zones concernées ;
Sur la base des leçons apprises par les projets antérieurs ainsi que les initiatives des autres partenaires, proposer les modalités de mise en œuvre des infrastructures rurales en portant une attention particulière sur les modalités de gestion et d’entretien, les modalités de prévention/gestion des conflits, la durabilité de toutes les actions et la prise en charge des coûts récurrents après l’exécution du projet par les communautés locales et le Gouvernement;
Contribuer à l’élaboration du cadre logique du projet en respectant le format habituel;
Décrire les principales infrastructures à réaliser dans le cadre du projet ;
Contribuer à l’établissement du coût du projet par source de financement, selon le détail des activités et par composante ;
Analyser le dispositif institutionnel du Ministère de l’agriculture et sa contribution dans la mise en œuvre du projet, en particulier la fonctionnalité des agences nationales en rapport avec le projet, et formulation de propositions concernant l’ancrage institutionnel et le système de suivi et de pilotage;
Identifier les informations et/ou études complémentaires des infrastructures à réaliser ;
Contribuer à la rédaction du document de la proposition de la RCA au GAFSP en particulier pour les sections relatives la production agricole, le développement des chaines de valeurs agricoles, l’évaluation des couts, la durabilité des infrastructures retenues et le cadre de suivi-évaluation ;
Faciliter les concertations au niveau national et local avec l’ensemble des parties prenantes potentielles du projet ;
Contribuer à l’organisation et, animer et faciliter les sessions de restitution et de validation du document de la proposition de la RCA au GAFSP ;
Contribuer à l’élaboration du document final en intégrant les recommandations et les commentaires des différentes parties prenantes présentes lors des ateliers au niveau local et national.
Accomplir toutes tâches requises pouvant contribuer au processus de formulation de la proposition de projet sur la base des informations requises dans le format du GAFSP
Spécificité de l’appel à proposition GAFSP 2019. Dans le cadre de cet appel à proposition, le GAFSP a réitéré l’importance de s’assurer de la pleine intégration des bénéficiaires et de leur organisation dans le processus d’élaboration de la proposition. En particulier, les producteurs, les différentes organisations paysannes, les organisations de la société civile.
 LES CANDIDATS SERONT SÉLECTIONNÉS EN FONCTION DES CRITÈRES SUIVANTS:
Conditions minimales à remplir
 Domaine de spécialisation
 Etre titulaire au minimum d’un diplôme d’étude supérieure de niveau Master (bac+5) en génie civil, infrastructure rurale, équipement rural ou tout autre diplôme équivalent ;
Disposer d’au moins 10 années d’expériences professionnelles dans le domaine du développement des infrastructures agricoles dans la sous-région et en Centrafrique ;
Parler et écrire couramment en français afin de pouvoir interagir avec la contrepartie nationale, exploiter les documents et rédiger ses contributions. La connaissance d’une langue locale inhérente aux provinces d’intervention sera un atout.
Ressortissant de la République Centrafricaine
FAO Compétences générales
 Être axé sur les résultats
Esprit d’équipe et équité
Communiquer
Établir des relations constructive.
Partage des connaissances et amélioration continue
Compétences techniques et fonctionnelles
Avoir des connaissances en approches communautaires et une expérience avérée en facilitation des concertations communautaires ;.
Disposer d’expérience avérée dans le cadre de la formulation ou de la mise en œuvre de projet de développement avec une dimension infrastructure rurale en Centrafrique ;
Disposer d’excellente connaissance et compétence rédactionnelle ;
Etre familier des outils informatiques World, Excell et Powerpoint.
Disposer de compétence avérée dans le domaine de l’ingénierie sociale relative aux infrastructures ;
[1] Selon la dernière enquête ménages 2016, 70% des individus ont déclaré n’avoir exercé aucune activité au cours de la semaine passée.
[2] Voir note d’orientation pour la formulation du PARSANO
Please note that all candidates should adhere to FAO Values of Commitment to FAO, Respect for All and Integrity and Transparency.
 ADDITIONAL INFORMATION
• FAO does not charge a fee at any stage of the recruitment process (application, interview meeting, processing).
• Incomplete applications will not be considered. If you need help, or have queries, please contact: Careers@fao.org
• Applications received after the closing date will not be accepted.
• Only language proficiency certificates from UN accredited external providers and/or FAO language official examinations (LPE, ILE, LRT) will be accepted as proof of the level of knowledge of languages indicated in the online applications.
• For other issues, visit the FAO employment website: http://www.fao.org/employment/home/en/
HOW TO APPLY
To apply, visit the recruitment website at Jobs at FAO and complete your online profile. Only applications received through the recruitment portal will be considered.
Candidates are requested to attach a letter of motivation to the online profile.
If you need help, or have queries, please contact: Careers@fao.org
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